Travail du sol
L'agriculture régénératrice : des atouts à faire valoir dans la transition
Face aux critiques sur le poids du secteur dans le réchauffement climatique, l'agriculture régénératrice a une carte à jouer en allant un peu plus loin que l'agriculture de conservation des sols. À présent, l'objectif est de valoriser ces pratiques en les rémunérant.
Face aux critiques sur le poids du secteur dans le réchauffement climatique, l'agriculture régénératrice a une carte à jouer en allant un peu plus loin que l'agriculture de conservation des sols. À présent, l'objectif est de valoriser ces pratiques en les rémunérant.
L'agricultrice régénératrice peut paraître être un terme de plus dans le champ lexical des pratiques agronomiques, aux côtés de l'agriculture de conservation des sols (ACS), du label HVE 3 ou encore de la bio. Elle est finalement assez comparable à l'ACS, qui prône un non-travail du sol, sa couverture permanente et la diversification de la rotation des cultures, mais va encore un peu plus loin en ayant pour objectif d'augmenter la fertilité des sols. " Finalement, qu'importe le label affiché tant que les fondements agronomiques sont respectés et qu'il y a cette notion de régénération ", concède Pierre Louault, chef de projet grandes cultures pour la région ouest du mouvement associatif Pour une agriculture du vivant.