Tri des déchets
Le centre de tri mécano-biologique de Champdeniers ouvrira en janvier 2009
Tri des déchets
Le centre de tri mécano-biologique de Champdeniers sera en fonctionnement en janvier
2009. 60 000 tonnes de déchets ménagers seront traités chaque année.
Patrice Butel, directeur du Smited, et Norbert Béalu, 1er vice-président du Smited, face à la future fosse de réception des déchets d’un volume de 2 500 m3 et d’une profondeur de 8 mètres.
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DR
Porté sur les fonts baptismaux en mars 2007, le centre de tri mécano-biologique de Champdeniers est en projet depuis 2002.
L’usine permettra de séparer ce qui n’a pas été trié par les ménages avec un avantage indéniable : la stabilisation des produits fermentescibles (comme le marc de café) qui, en centre de stockage, produisent du méthane et des gaz à effet de serre. « 12 000 tonnes de CO2 seront produites en moins chaque année », note Claude Roulleau.
D’un coût de 15 millions d’euros ( la tonne coûtera entre 21 et 22 euros par usager contribuable quand l’usine fonctionnera contre 20 euros aujourd’hui) et créateur de 11 emplois, le centre de tri traitera 60 000 tonnes de déchets ménagers par an – à raison de 250 tonnes par jour – et les sorties se partageront entre 8 200 tonnes de compost, 26 300 tonnes de fraction grossière, 12 200 tonnes de stabilisat et refus et 1 800 tonnes de métaux. Aussi, l’usine permettra 11 500 tonnes de perte par compostage et 10 000 tonnes valorisées soit 30 % de matière qui n’ira plus en décharge. Le taux de valorisation va ainsi passer à 60 % contre 43 % aujourd’hui.
L’usine commencera à tourner à blanc de juin à septembre 2008 puis la période de rodage pourra débuter. Des déchets « cobayes » mettront les capacités de l’usine à l’épreuve pour une ouverture en janvier 2009.
Une vingtaine de véhicules transiteront par le centre de tri chaque jour, contenant les déchets de l’ensemble des Deux-Sèvriens hors Communauté d’agglomération niortaise soit 256 000 habitants. Les mêmes camions repartiront avec du compost, des métaux…
Une valorisation jusqu’au boutiste qui ne doit cependant pas remplacer les actions individuelles. Aussi, aux portes du chantier, une exposition relate en détail le traitement des déchets. Laquelle partage le local technique avec une explication détaillée et actualisée du chantier. Le public est donc attendu aux heures d’ouverture du chantier.De la réception à l’évacuation
Les ordures ménagères seront déversées des camions dans une fosse de réception de 2 500 m3. Un crible rotatif sépare la matière biodégradable de la fraction sèche d’une taille supérieure à 110 mm.
Un transporteur équipé d’un électro-aimant extrait les ferrailles qui sont stockées. La fraction sèche est, quant à elle, compactée dans une presse. Les balles très denses qui en sortent réduisent le volume à stocker de 3 à 6 fois. La partie de taille inférieure à 110 mm, biodégradable est acheminée vers la fermentation.
Le compostage transforme le produit en décomposant la matière biodégradable dans un ensemble de 10 casiers.
Les matières biodégradables fermentent pendant une semaine avant d’être déplacées dans le casier suivant, cela 5 semaines de suite. A terme, le produit aura perdu 30% de sa masse et sera stabilisé : il ne fermentera plus. L’air est ensuite aspiré et désodorisé.
Puis, le compost est affiné : ferrailles, cailloux, morceaux de verre…sont séparés.
Les métaux, le compost, les balles de fraction grossière et les refus de compostage sont évacués par les camions. Les déchets non recyclables seront enfouis sur le site de Coulonges-Thouarsais.
Afin que les odeurs ne filtrent pas, l’ensemble des bâtiments est mis en dépression. Quant aux eaux pluviales, elles sont récupérées dans un bassin extérieur de 570 m3. 240 m3 sont réservés en cas d’incendie. Le reste, après avoir été décanté et filtré est utilisé pour l’arrosage de la fermentation et dans les sanitaires des bureaux.
L’usine permettra de séparer ce qui n’a pas été trié par les ménages avec un avantage indéniable : la stabilisation des produits fermentescibles (comme le marc de café) qui, en centre de stockage, produisent du méthane et des gaz à effet de serre. « 12 000 tonnes de CO2 seront produites en moins chaque année », note Claude Roulleau.
D’un coût de 15 millions d’euros ( la tonne coûtera entre 21 et 22 euros par usager contribuable quand l’usine fonctionnera contre 20 euros aujourd’hui) et créateur de 11 emplois, le centre de tri traitera 60 000 tonnes de déchets ménagers par an – à raison de 250 tonnes par jour – et les sorties se partageront entre 8 200 tonnes de compost, 26 300 tonnes de fraction grossière, 12 200 tonnes de stabilisat et refus et 1 800 tonnes de métaux. Aussi, l’usine permettra 11 500 tonnes de perte par compostage et 10 000 tonnes valorisées soit 30 % de matière qui n’ira plus en décharge. Le taux de valorisation va ainsi passer à 60 % contre 43 % aujourd’hui.
L’usine commencera à tourner à blanc de juin à septembre 2008 puis la période de rodage pourra débuter. Des déchets « cobayes » mettront les capacités de l’usine à l’épreuve pour une ouverture en janvier 2009.
Une vingtaine de véhicules transiteront par le centre de tri chaque jour, contenant les déchets de l’ensemble des Deux-Sèvriens hors Communauté d’agglomération niortaise soit 256 000 habitants. Les mêmes camions repartiront avec du compost, des métaux…
Une valorisation jusqu’au boutiste qui ne doit cependant pas remplacer les actions individuelles. Aussi, aux portes du chantier, une exposition relate en détail le traitement des déchets. Laquelle partage le local technique avec une explication détaillée et actualisée du chantier. Le public est donc attendu aux heures d’ouverture du chantier.De la réception à l’évacuation
Les ordures ménagères seront déversées des camions dans une fosse de réception de 2 500 m3. Un crible rotatif sépare la matière biodégradable de la fraction sèche d’une taille supérieure à 110 mm.
Un transporteur équipé d’un électro-aimant extrait les ferrailles qui sont stockées. La fraction sèche est, quant à elle, compactée dans une presse. Les balles très denses qui en sortent réduisent le volume à stocker de 3 à 6 fois. La partie de taille inférieure à 110 mm, biodégradable est acheminée vers la fermentation.
Le compostage transforme le produit en décomposant la matière biodégradable dans un ensemble de 10 casiers.
Les matières biodégradables fermentent pendant une semaine avant d’être déplacées dans le casier suivant, cela 5 semaines de suite. A terme, le produit aura perdu 30% de sa masse et sera stabilisé : il ne fermentera plus. L’air est ensuite aspiré et désodorisé.
Puis, le compost est affiné : ferrailles, cailloux, morceaux de verre…sont séparés.
Les métaux, le compost, les balles de fraction grossière et les refus de compostage sont évacués par les camions. Les déchets non recyclables seront enfouis sur le site de Coulonges-Thouarsais.
Afin que les odeurs ne filtrent pas, l’ensemble des bâtiments est mis en dépression. Quant aux eaux pluviales, elles sont récupérées dans un bassin extérieur de 570 m3. 240 m3 sont réservés en cas d’incendie. Le reste, après avoir été décanté et filtré est utilisé pour l’arrosage de la fermentation et dans les sanitaires des bureaux.