Aller au contenu principal

Les éleveurs de lapins veulent vivre dignement de leur travail

Les éleveurs de lapins continuent à manifester dans les grandes surfaces. Mercredi, ils étaient à Bressuire pour demander aux centres Leclerc une revalorisation de leur produit de 20 centimes par kilo.

© G.R.

Ce mercredi 24 mai, à Bressuire et à Carhaix, dans le Finistère, les éleveurs de lapins de l’Ouest manifestaient pour la troisième fois en quelques jours. Après Rennes, Nantes et ses environs, La Chataigneraie, l’opération stickage des produits s’est déroulée au Leclerc de Bressuire avec les mêmes messages, « un lapin, acheté, un lapin sauvé », ou encore « ce prix ne rémunère pas les producteurs ».


Les revendications des producteurs tiennent en peu de mots : une revalorisation du prix de 20 centimes. Pour un éleveur de 700 lapines qui commercialise 40 000 lapins, « c’est tout simplement son revenu qui en dépend », expliquent les Fnsea de Bretagne, Pays de la Loire et Nouvelle-Aquitaine. La situation est de plus en plus difficile expliquent-elles, mais elle s’est aggravée depuis dix-huit mois. Après les fortes augmentations du coût de l’aliment, à partir de 2006, c’est la consommation en chute régulière et la fin des exportations des peaux vers la Chine qui expliquent que « les éleveurs ne peuvent plus payer leurs charges et vivre dignement de leur métier ».


Nadine Massicot, éleveuse à Étusson, en Deux-Sèvres, ne cache pas les difficultés dans laquelle elle se trouve. « Heureusement que mon mari a un atelier de volaille label, sinon on n’y arriverait pas », explique-t-elle. « Depuis vingt-sept ans, le prix est le même : 1,67 euro, déplore-t-elle. Le lapin n’existera plus dans la région si on n’est pas un peu plus considéré par les grandes surfaces », prévient-elle.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Les recrutements concernent notamment des opérateurs de collecte, de juin à fin juillet.
Le recrutement des saisonniers est lancé

Terrena, Océalia et Cérience ont lancé il y a déjà quelques jours leurs opérations recrutement à travers les premières…

Tom et Didi Hawkins ont repris la supérette de Bouresse, ouverte tous les jours, sauf le mardi de 8 h à 13 h et de 15 h 30 à 19 h 30. Le dimanche de 8 h à 12 h.
Ouverture de commerces à Bouresse et Leigné-les-Bois

Lors des vœux des maires de début d'année, leur arrivée était signalée comme des "bonnes nouvelles". Les supérettes de…

Julien Dupuis, de l'Earl la Mardière, aux côtés de sa génisse Parthenaise ayant remporté le prix de championnat du concours. Elle a été achetée pour la boucherie du Leclerc d'Azay-le-Brûlé.
Concours de boucherie de Saint-Maixent : les ventes en petite forme

Les ventes atones lors de la foire de Saint-Maixent-l'École, le 11 avril, ont confirmé la tendance observée lors des derniers…

16 étudiants en BTS ACSE de Venours ont participé au projet.
Les lycéens à la découverte des Pays Bas
16 élèves du lycée de Venours vont réaliser le mois prochain un voyage vers les Pays-Bas. Au programme, un peu de tourisme, et…
Béatrice Guyonnet est responsable de service Patrimoine Culture à la Communauté de communes Vienne et Gartempe. Ici, sur le site Gallo-romain de Mazamas à Saint-Léomer.
Mazamas pour ouvrir la saison des p'tites balades

Dans le cadre de la convention Villes et pays d'art et d'histoire, la Communauté de communes Vienne et Gartempe propose une…

Le colza sentira bientôt la rose

Si la floraison du colza, chaque début de printemps, ravit les yeux, elle est un peu moins réjouissante pour…

Publicité