Législatives
Les syndicalistes interpellent les candidats aux législatives
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La Fnsea 79 et les JA ont fait part de leurs préoccupations et priorités aux candidats à la députation dans les trois circonscriptions des Deux-Sèvres.
Mercredi 30 mai sur l’exploitation du GAEC L’Erpinière à Saint-Léger-de-la-Martinière.
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N. C.
Lors des rencontres avec les candidats à la députation, Patrice Coutin, président de la Fnsea 79, a insisté dans les trois circonscriptions sur le rôle primordial de l’agriculture dans le département : « Elle représente un secteur économique majeur qui fournit de nombreux emplois. Ce secteur à également une mission évidente dans l’aménagement et l’image du territoire ou encore dans la vie rurale ».
Les JA ont pour leur part souligné que les jeunes sont formés et apportent de réelles compétences dans les missions que la société donne à l’agriculture.
Enfin, la commission des anciens exploitants de la Fnsea 79, elle aussi présente lors de ces rencontres, a exposé ses inquiétudes et ses attentes concernant des retraites inférieures au SMIC, « bien insuffisantes pour vivre décemment ».
Trois thèmes ont ensuite été développés, thèmes sur lesquels les candidats à la députation se sont exprimés (lire ci-dessous).
Concernant la PAC post 2013, la Commission européenne a présenté le 12 octobre 2011 un ensemble de textes législatifs visant à mettre en œuvre un nouveau partenariat entre l’Europe et les agriculteurs. Ces propositions confirment la voie tracée en 2003 par le découplage des aides de l’acte de production, la mise en œuvre de la conditionnalité et dorénavant d’un verdissement de la PAC. La volonté de la Commission européenne est une entrée en application le 1er janvier 2014.
L’économie et le développement durable étaient aussi au cœur des débats. Pour la Fnsea 79 et les JA, l’avenir de l’agriculture repose sur une pluralité de marchés divers, segmentés et complémentaires. C’est en sachant y répondre que les agriculteurs pourront s’inscrire dans une perspective durable de croissance. Pour cela, « nous devons retrouver de la compétitivité et dégager des marges de progrès tout au long de la filière. L’État, dans un contexte de rareté budgétaire, doit redonner de l’oxygène en éliminant les distorsions de concurrence, en stoppant l’inflation réglementaire notamment dans le domaine environnemental, en allégeant les contraintes administratives actuelles, en accompagnant les entreprises agricoles dans leurs efforts de productivité par la recherche et l’innovation, en réhabilitant la valeur production et en reconnaissant les efforts réalisés par les agriculteurs », a martelé Patrice Coutin.
Troisième thème abordé, l’eau qui a suscité débats et incompréhensions ces dernières années.
« L’agriculture a toujours eu besoin d’eau. En développant des systèmes d’irrigation et de stockage, les agriculteurs optimisent l’eau utilisée pour l’abreuvement des animaux, la sécurité fourragère des élevages ou la transformation des matières premières agricoles.
Pour les agriculteurs, Il est essentiel de donner les capacités à l’agriculture de produire plus et mieux pour répondre aux enjeux environnementaux et alimentaires. La création de réserves d’eau va en ce sens en retenant l'eau en hiver pour éviter de la capter en été, quand elle est plus rare et donc de préserver les cours d’eau et les nappes. »
Les JA ont pour leur part souligné que les jeunes sont formés et apportent de réelles compétences dans les missions que la société donne à l’agriculture.
Enfin, la commission des anciens exploitants de la Fnsea 79, elle aussi présente lors de ces rencontres, a exposé ses inquiétudes et ses attentes concernant des retraites inférieures au SMIC, « bien insuffisantes pour vivre décemment ».
Trois thèmes ont ensuite été développés, thèmes sur lesquels les candidats à la députation se sont exprimés (lire ci-dessous).
Concernant la PAC post 2013, la Commission européenne a présenté le 12 octobre 2011 un ensemble de textes législatifs visant à mettre en œuvre un nouveau partenariat entre l’Europe et les agriculteurs. Ces propositions confirment la voie tracée en 2003 par le découplage des aides de l’acte de production, la mise en œuvre de la conditionnalité et dorénavant d’un verdissement de la PAC. La volonté de la Commission européenne est une entrée en application le 1er janvier 2014.
L’économie et le développement durable étaient aussi au cœur des débats. Pour la Fnsea 79 et les JA, l’avenir de l’agriculture repose sur une pluralité de marchés divers, segmentés et complémentaires. C’est en sachant y répondre que les agriculteurs pourront s’inscrire dans une perspective durable de croissance. Pour cela, « nous devons retrouver de la compétitivité et dégager des marges de progrès tout au long de la filière. L’État, dans un contexte de rareté budgétaire, doit redonner de l’oxygène en éliminant les distorsions de concurrence, en stoppant l’inflation réglementaire notamment dans le domaine environnemental, en allégeant les contraintes administratives actuelles, en accompagnant les entreprises agricoles dans leurs efforts de productivité par la recherche et l’innovation, en réhabilitant la valeur production et en reconnaissant les efforts réalisés par les agriculteurs », a martelé Patrice Coutin.
Troisième thème abordé, l’eau qui a suscité débats et incompréhensions ces dernières années.
« L’agriculture a toujours eu besoin d’eau. En développant des systèmes d’irrigation et de stockage, les agriculteurs optimisent l’eau utilisée pour l’abreuvement des animaux, la sécurité fourragère des élevages ou la transformation des matières premières agricoles.
Pour les agriculteurs, Il est essentiel de donner les capacités à l’agriculture de produire plus et mieux pour répondre aux enjeux environnementaux et alimentaires. La création de réserves d’eau va en ce sens en retenant l'eau en hiver pour éviter de la capter en été, quand elle est plus rare et donc de préserver les cours d’eau et les nappes. »