Pratiques culturales : en quête de solutions face à un écosystème à fleur de peau
Les auxiliaires des cultures, dont l'activité peut générer 5 à 30 % de rendement supplémentaire sont particulièrement sensibles aux traitements. Voici quelques règles de vigilance à suivre pour les préserver.
et de pollen, les traitements insecticides sont interdits pour protéger des insectes pollinisateurs.
Autant que faire se peut, les techniciens d'Océalia « ne recommandent plus ni les néonicotinoïdes (1), ni les organophosphorés. On leur préfère les Pyrèthres. S'ils sont un peu moins efficaces, ils sont également moins nocifs pour les auxiliaires des cultures », explique François Thomas, responsable expérimentation grandes cultures de la coopérative.
Alors que commencent à fleurir les variétés pièges dans les champs de colza, la question des traitements insecticides se pose. Ensemencées à une densité de 5 à 10 %, ces variétés précoces vont servir de ressources aux méligèthes. 8 à 10 jours plus tard, repus, les insectes ne détruiront pas les boutons floraux de la variété principale alors en pleine floraison.