Aller au contenu principal

Bâtiment : Confort et sécurité, tout en rondeur

Curieux, éleveurs, lycéens ou techniciens sont venus nombreux, à Saint-Priest-la-Feuille (23) pour découvrir la première stabulation ronde de France.

Le choix de la construction de ce bâtiment particulier est issu d'une volonté d'intégration paysagère et de praticité.
Le choix de la construction de ce bâtiment particulier est issu d'une volonté d'intégration paysagère et de praticité.
© HC

Ce concept nouveau en France est déjà bien implanté en Angleterre ou en Hollande avec une grosse centaine de bâtiments en fonctionnement.
Emmanuelle et Stéphane Poirier, du Gaec des Mûriers, ont accueilli bien volontiers les visiteurs et répondu à chaque question avec précision.
Le choix de la construction de ce bâtiment particulier est issu d’une volonté d’intégration paysagère et de praticité. Le côté pratique est en effet très présent : l’alimentation des animaux se fait par l’extérieur. En un tour du bâtiment, on revient à son point de départ sans la moindre manœuvre, ni demi-tour, ni marche arrière à vide. Ensuite la partie contention est très simple et naturel pour les animaux. «Elles montent naturellement vers le centre et suivent un trajet sans angle droit, une seule personne suffit ». Pour exemple, un camion de la coopérative Celmar est récemment venu chercher des vaches, en quelques minutes, elles étaient chargées, sans le moindre heurt.
Le bien-être des animaux et l’absence de stress étaient un critère très important pour le Gaec qui travaille en bio. Après 5 mois de fonctionnement, les associés ne sont pas déçus : le bâtiment est ouvert de tous les côtés, les animaux voient l’extérieur et pourront bientôt accéder au pré attenant. Les génisses, tout particulièrement, se sont particulièrement bien acclimatées à cet environnement, en 2 jours, alors que dans l’ancien bâtiment il fallait plutôt compter 2 semaines.

L’hôtel des courants d’air ?


La question récurrente des visiteurs a justement porté sur cette ouverture à tous les vents  : quid des courants d’airs, des intempéries ? Le bâtiment est en fait composé, dans les grandes lignes, d’une armature métallique sur laquelle une toile est tendue, exactement comme un parapluie. Un vide au centre de la toile crée un effet de cheminée, il n’y a pas plus de courant d’air que dehors, et pas d’effet de couloir comme dans un bâtiment rectangulaire. Quant à la pluie, elle mouille bien un peu le foin disposé sur le pourtour, mais en mettant les bonnes doses, il n’a pas le temps d’être détrempé et sèche très vite grâce à l’effet de cheminée. Le trou central ne pose pas de problème car situé à la verticale de la zone de contention en béton. Quant à l’eau de la toiture, elle est évacuée dans des gouttières intégrées à la toile et à l’armature. Du côté sanitaire, Emmanuelle Poirier est convaincue : «Nous n’avons pas vu le vétérinaire de l’hiver, juste un problème de gros cordon.» Pourtant entre la pluie, la neige, le vent et le froid, cet hiver avait tout pour poser des problèmes.

Une construction express


Comme souvent dans la construction d’un bâtiment, le plus long a été le montage du dossier, avec la Chambre d’agriculture. Ensuite, après le terrassement en juin, la société IDAgro a monté la structure au mois de septembre en seulement 2 jours et demi. Il fallait encore compter un mois pour l’aménagement (abreuvoirs, contention) et les vaches sont entrées dans leur maison ronde dès novembre.

Un usage personnalisé et réfléchi


Si la base du bâtiment est simple et standardisée, son aménagement peut lui être personnalisé très précisément. Le Gaec des Mûriers a opté pour 2 cases à destination des vaches à l’engraissement, 1 case pour les veaux de lait et 2 cases pour leurs mères et tantes, plus une infirmerie. Le constructeur explique que si le concept a été créé pour l’élevage allaitant, il se plie aussi très bien aux exigences de l’élevage laitier. D’autres projets sont en cours et devraient sortir de terre d’ici la fin de l’année un peu partout en France.

 

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Les recrutements concernent notamment des opérateurs de collecte, de juin à fin juillet.
Le recrutement des saisonniers est lancé

Terrena, Océalia et Cérience ont lancé il y a déjà quelques jours leurs opérations recrutement à travers les premières…

Tom et Didi Hawkins ont repris la supérette de Bouresse, ouverte tous les jours, sauf le mardi de 8 h à 13 h et de 15 h 30 à 19 h 30. Le dimanche de 8 h à 12 h.
Ouverture de commerces à Bouresse et Leigné-les-Bois

Lors des vœux des maires de début d'année, leur arrivée était signalée comme des "bonnes nouvelles". Les supérettes de…

Julien Dupuis, de l'Earl la Mardière, aux côtés de sa génisse Parthenaise ayant remporté le prix de championnat du concours. Elle a été achetée pour la boucherie du Leclerc d'Azay-le-Brûlé.
Concours de boucherie de Saint-Maixent : les ventes en petite forme

Les ventes atones lors de la foire de Saint-Maixent-l'École, le 11 avril, ont confirmé la tendance observée lors des derniers…

16 étudiants en BTS ACSE de Venours ont participé au projet.
Les lycéens à la découverte des Pays Bas
16 élèves du lycée de Venours vont réaliser le mois prochain un voyage vers les Pays-Bas. Au programme, un peu de tourisme, et…
Béatrice Guyonnet est responsable de service Patrimoine Culture à la Communauté de communes Vienne et Gartempe. Ici, sur le site Gallo-romain de Mazamas à Saint-Léomer.
Mazamas pour ouvrir la saison des p'tites balades

Dans le cadre de la convention Villes et pays d'art et d'histoire, la Communauté de communes Vienne et Gartempe propose une…

Le colza sentira bientôt la rose

Si la floraison du colza, chaque début de printemps, ravit les yeux, elle est un peu moins réjouissante pour…

Publicité