Bovins allaitants : viser le vêlage précoce pour accroître la rentabilité
Sur le papier, le vêlage à 24 mois permet de mieux valoriser les génisses et ainsi d’améliorer les résultats technico-économiques et environnementaux de l’exploitation. Mais en pratique, c’est tout un système qu’il faut repenser pour soutenir une croissance accélérée.
Sur le papier, le vêlage à 24 mois permet de mieux valoriser les génisses et ainsi d’améliorer les résultats technico-économiques et environnementaux de l’exploitation. Mais en pratique, c’est tout un système qu’il faut repenser pour soutenir une croissance accélérée.
Sur l’exploitation d’Alban et Jean-Luc Jaulin, associés du Gaec Le Chemin vert, à Chiché, on aime faire les choses à moitié : la moitié des vêlages est effectuée à 24 mois et la moitié des surfaces culturales est autoconsommée pour soutenir la croissance des 120 vêlages charolais par an. Les vêlages à 24 mois sont encore assez peu répandus dans les élevages de bovins allaitants car ils requièrent la réorganisation de tout un système pour soutenir les besoins plus importants des génisses. « Pour limiter les UGB improductifs, Alban et Jean-Luc ont concentré leurs vêlages sur deux mois, avec 80 % rien que pour le mois d’août, présente Marie Blanchard, de la Caveb. Ils ont un IVV moyen de 373 jours, ce qui est bien car l’objectif pour limiter les périodes d’improductivité de la vache est d’être inférieur à 390 jours ».