Colza
Des besoins en soufre inchangés
Malgré des conditions climatiques particulières, les besoins en soufre du colza restent élevés, de l’ordre de 75 kg/ha. Ils sont nécessaires au bon développement de la plante et son apport est à réaliser, sous forme sulfate, en même temps que l’azote.
Malgré des conditions climatiques particulières, les besoins en soufre du colza restent élevés, de l’ordre de 75 kg/ha. Ils sont nécessaires au bon développement de la plante et son apport est à réaliser, sous forme sulfate, en même temps que l’azote.
Avec des secteurs très arrosés et des températures hivernales douces, doit-on modifier les pratiques de fertilisation soufrée cette année ? Non, estime Terres Inovia. Il faut juste prendre en compte la spécificité du colza. Les conseils de fertilisation restent inchangés.
Une culture exigeante en soufre
Les besoins en soufre du colza sont élevés, de l’ordre de 200 kg SO3/ha, bien plus qu’en céréales, maïs ou betteraves. L’absorption devient forte très tôt en fin d’hiver, dès le début de la montaison, au stade C2, et va croissante avec l’accumulation de biomasse du colza.
En fonction des conditions du milieu, les pertes sont toujours très variables. Les risques sont accrus lorsque les pluies cumulées de novembre à février sont supérieures à 350 mm. À la fin janvier 2020, ces cumuls étaient déjà atteints dans certaines régions.