Aller au contenu principal

Ech'ovin
En accès libre : Pour éviter les toxémies de gestation

De nombreux facteurs peuvent expliquer la survenue de boiteries dans un élevage : génétiques, alimentaires, environnementaux… La douleur qu’elles génèrent induit de lourdes pertes économiques : diminution de production, retard de croissance, reproduction retardée, frais vétérinaires, temps passé aux soins et réforme anticipée.

Chronique ovine
Les brebis qui portent plus de 2 agneaux sont particulièrement sensibles.
© CIIRPO

La toxémie de gestation des brebis en bon état est une maladie métabolique. Elle se caractérise par une incapacité de la future mère à fournir les besoins en énergie et en glucose aux fœtus lors du dernier mois de gestation.

En effet, 80 % de la croissance fœtale se produit dans ces dernières semaines, occasionnant une augmentation de 30 à 40 % des besoins énergétiques (glucose) exigés par les fœtus. Ces besoins ne sont alors plus couverts par la ration ou par une ingestion suffisante du fait de la compétition entre le volume de l’utérus et celui du rumen.

Pour faire face à ces besoins, la brebis va mobiliser de façon importante ses réserves de graisses. Le foie va alors être fortement sollicité et ne peut pas éliminer l’ensemble des corps cétoniques formés lors du métabolisme des graisses.

Cette accumulation de corps cétoniques est responsable avec la diminution de l’énergie disponible d’un état de faiblesse de la brebis. Celle-ci commence par ne plus consommer le concentré et s’isoler. Puis elle reste couchée. Sa température corporelle reste normale (inférieure à 39 °C).

Agir vite en cas de symptômes

La lutte contre la toxémie de gestation passe par un dépistage précoce des brebis malades. Mais le diagnostic est souvent tardif car les signes cliniques ne se manifestent qu’à un stade avancé de la maladie dont l’issue est souvent fatale.

Les bases du traitement de la toxémie de gestation consistent à rétablir le statut énergétique de la brebis par l’administration de glucose et de calcium, une hypocalcémie accompagnant toujours la toxémie.

Pour prévenir ce type de toxémie, l’une des solutions les plus efficaces réside dans l’absence de changement alimentaire dans le dernier mois de gestation. Elles peuvent être rentrées en bergerie plus d’un mois avant les premières mises bas ou bien mettent bas à l’extérieur. Le dénombrement lors du constat de gestation permet de repérer les brebis à risques (portées triples et plus) et de les rentrer au moins un mois avant le début des mises bas si ces dernières ont lieu en bergerie.

Enfin, sachez qu’il est possible de mesurer la glycémie des brebis et ainsi de prédire d’éventuelles toxémies de gestation. Pour en savoir plus, consultez votre vétérinaire et les témoignages de la fiche technique CIIRPO : « la toxémie de gestation des brebis en bon état corporel ».

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Les recrutements concernent notamment des opérateurs de collecte, de juin à fin juillet.
Le recrutement des saisonniers est lancé

Terrena, Océalia et Cérience ont lancé il y a déjà quelques jours leurs opérations recrutement à travers les premières…

Tom et Didi Hawkins ont repris la supérette de Bouresse, ouverte tous les jours, sauf le mardi de 8 h à 13 h et de 15 h 30 à 19 h 30. Le dimanche de 8 h à 12 h.
Ouverture de commerces à Bouresse et Leigné-les-Bois

Lors des vœux des maires de début d'année, leur arrivée était signalée comme des "bonnes nouvelles". Les supérettes de…

Julien Dupuis, de l'Earl la Mardière, aux côtés de sa génisse Parthenaise ayant remporté le prix de championnat du concours. Elle a été achetée pour la boucherie du Leclerc d'Azay-le-Brûlé.
Concours de boucherie de Saint-Maixent : les ventes en petite forme

Les ventes atones lors de la foire de Saint-Maixent-l'École, le 11 avril, ont confirmé la tendance observée lors des derniers…

16 étudiants en BTS ACSE de Venours ont participé au projet.
Les lycéens à la découverte des Pays Bas
16 élèves du lycée de Venours vont réaliser le mois prochain un voyage vers les Pays-Bas. Au programme, un peu de tourisme, et…
Béatrice Guyonnet est responsable de service Patrimoine Culture à la Communauté de communes Vienne et Gartempe. Ici, sur le site Gallo-romain de Mazamas à Saint-Léomer.
Mazamas pour ouvrir la saison des p'tites balades

Dans le cadre de la convention Villes et pays d'art et d'histoire, la Communauté de communes Vienne et Gartempe propose une…

Le colza sentira bientôt la rose

Si la floraison du colza, chaque début de printemps, ravit les yeux, elle est un peu moins réjouissante pour…

Publicité