Flash technique sur les programmes lumineux en caprins
Le groupe animé par la chambre d’agriculture s’est intéressé à la reproduction lors de sa journée technique du 4 juillet. Lisa Johnson a expliqué la saisonnalité des chèvres. Comprendre ce phénomène est nécessaire pour améliorer des résultats de la reproduction.
Les chèvres sont des reproductrices saisonnées. La technique visant la mise en œuvre de la reproduction doit tenir compte de cette particularité. En anoestrus de mai à août, elles n’ont pas d’ovulation pendant cette période. La saisonnalité est liée à la photopériode, c’est-à-dire le rapport entre la durée du jour et la durée de la nuit. La Mélatonine, hormone secrétée la nuit, est le messager de la photopériode. Quand les jours rallongent, la reproduction est inhibée et elle est activée quand les jours raccourcissent.
Ce phénomène saisonnier est moins marqué chez les boucs. Toutefois, on observe également chez le reproducteur mâle des variations d’activité et de qualité de semences. « Il y a un réel intérêt à bien les préparer. De ce travail dépendra leur capacité à stimuler correctement les chèvres », expliquait Lisa Johnson, chargée de missions reproduction caprine à Évolution lors de la journée technique du 4 juillet qui a eu lieu à Chantecorps, chez Erick Veillon.
La saisonnalité de la reproduction dont il faut tenir compte pour obtenir de bons résultats présente un avantage majeur. « L’effet bouc » est une technique efficace en caprin qui permet de grouper les mises bas. En effet, juste avant la saison sexuelle, et après une séparation de deux mois (aucun contact vue, ouïe, odeur), l’introduction du bouc avec les femelles permet de déclencher de façon groupée les chaleurs des chèvres.