Gagner en autonomie protéique
La Chambre d’agriculture poursuit son action pour que les éleveurs aient moins besoin d’importer leurs ressources en protéines.
Elever localement les animaux, avoir recours le moins souvent possible à l’importation de sources protéiques, c’est l’objectif de la Chambre d’agriculture de Charente. Elle fait le point sur les premiers résultats obtenus après quatre années de travail sur ces domaines.Préparer les ressources protéiques, c’est aussi un moyen d’apporter une valeur ajoutée aux exploitations locales, en produisant sur place le soja ou le méteil indispensable à la nourriture des animaux. « Nous avons mené un programme d’action sur 4 ans. Nous voulons apporter des réponses concrètes aux agriculteurs et leur montrer que ce type de culture est pertinent au-delà des petites parcelles, à l’échelle d’une exploitation », souligne le président de la Chambre, Xavier Desouche.Plusieurs pistes sont actuellement explorées, avec le soja, qui vient essentiellement de l’étranger, mais également le développement du métail qui, en mélangeant céréales et légumineuses directement dans les champs, permet d’avoir une ressource supplémentaire. La production de méteil, selon les espèces utilisées, s’étale sur une période de temps qui permet de s’en servir comme culture supplémentaire. Ces plantations permettent de plus de capter l’azote et limiter l’érosion du sol.