Autonomie alimentaire
Gérer le parasitisme au pâturage
Lors de la mise au pâturage, le traitement des animaux n’est pas systématique pour favoriser la résistance des organismes aux parasites.
Lors de la mise au pâturage, le traitement des animaux n’est pas systématique pour favoriser la résistance des organismes aux parasites.
Pour les cheptels dont les animaux vont au pâturage, la gestion du parasitisme est incontournable. C’est un enjeu sanitaire, économique et aujourd’hui, écologique (dans son sens littéral : étude des êtres vivants et de leurs interactions dans leur milieu de vie).
En effet, l’écotoxicité des produits antiparasitaires est aujourd’hui bien connue. Il est établi qu’une fois excrétées par les animaux, les molécules antiparasitaires conservent une partie de leur capacité biocide et peuvent avoir un impact sur la faune des prairies, notamment sur les bousiers. Ces derniers participent à la biodiversité des prairies en dégradant les bouses et en étant source de nourriture pour d’autres espèces. Par la baisse de la dégradation des bouses, on observe également une augmentation des refus au parc et une baisse de la fertilisation.