Gestion des prairies : l’important, c’est le stade
La prairie, naturelle ou semée, représente 50 % de la surface agricole utile en France. Une prairie exploitée avec un rythme fréquent aura un meilleur bilan, quantitatif et qualitatif, qu’une prairie exploitée à un rythme lent, et ce avec le même niveau de fertilité.
La prairie, naturelle ou semée, représente 50 % de la surface agricole utile en France. Une prairie exploitée avec un rythme fréquent aura un meilleur bilan, quantitatif et qualitatif, qu’une prairie exploitée à un rythme lent, et ce avec le même niveau de fertilité.
Sur une prairie, il est important de trouver le bon équilibre entre les feuilles et les tiges. Ce sont bien sûr les feuilles jeunes qui ont davantage de valeur alimentaire grâce à leur richesse en sucre. En effet, au bout d’un certain nombre de jours, si les feuilles ne sont pas broutées ou récoltées, elles meurent et sont remplacées par de nouvelles. Plus la proportion de feuilles mortes est importante, plus la valeur alimentaire diminue. En outre, ces feuilles mortes sont souvent porteuses de maladies et réduisent encore l’appétence et la valeur globale du fourrage.
La présence de tiges et d’épis diminue également l’ingestion, et donc la valeur alimentaire. Plus pénalisant encore, si la graminée est en graines, la productivité de la plante cesse quasiment jusqu’au printemps suivant, car la plante termine son cycle de végétation.