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A lire dans ce numéro un dossier caprins
La collecte de lait pourrait se stabiliser en 2014

La filière caprine vient de vivre quatre années de crise. En 2013, la production poursuit sa chute. Des signes encourageants permettent de croire en la reprise. Si l’indice du prix du lait augmente - +3 entre 2009 et 2013 – il est loin de celui des charges (Ipampa), +19 sur la même période.

L’année a démarré avec un cheptel de chèvres réduit de 3% et les systèmes d’élevage au foin pâtissent encore de la mauvaise qualité des stocks constitués en 2013.
L’année a démarré avec un cheptel de chèvres réduit de 3% et les systèmes d’élevage au foin pâtissent encore de la mauvaise qualité des stocks constitués en 2013.
© N.C.

Si la collecte française a fortement chuté depuis deux années, il est probable que l’année 2014 constitue une année de transition voire de début d’inversion de tendance. Les premières données issues des enquêtes hebdomadaires de FranceAgriMer montrent que le reflux de collecte se poursuit sur les premières semaines de l’année, de près de 3 en cumul fin février. L’année a démarré avec un cheptel de chèvres réduit de 3 et les systèmes d’élevage au foin pâtissent encore de la mauvaise qualité des stocks constitués en 2013. De surcroît, il est fait état d’un décalage de plusieurs semaines de la période de reproduction. La reprise attendue se fait attendre.

L’abattage des réformes baisse de 6
Cependant, l’année 2013 a vu l’apparition des premiers signaux positifs, nécessaires à l’initiation d’une reprise. Tout d’abord, le prix payé aux producteurs a progressé de 9 alors qu’il baissait régulièrement depuis 2009. Ensuite, si l’Indice des prix d’achat des moyens de production agricole (Ipampa), a encore progressé de 3 atteignant l’indice record de 154 (base 100 = 2000), il a cependant connu une inflexion au troisième trimestre. Enfin, l’indice des Prix de vente industriels (PVI) a également progressé, témoignant de la revalorisation des fromages en fin d’année.
Cependant, ces évolutions ne comblent encore que très légèrement les écarts qui se sont creusés depuis le début de la crise. Entre 2009 et 2013, l’indice des prix du lait n’a enregistré une hausse que de 3, à comparer à celle de près de 19 de l’Ipampa. Malgré leur progression, les PVI sont encore restés 3 en dessous des niveaux de 2009.
Malgré des charges qui restent très élevées, les éleveurs réagissent bien aux annonces d’augmentation du prix du lait (+52 euros les 1000 litres en 2013). La légère progression du nombre de chevrettes conservées témoigne de la volonté de reconstituer les troupeaux. Mais c’est surtout la diminution des réformes qui pourrait permettre l’augmentation du cheptel : les effectifs de réformes abattues ont chuté de près de 6 sur le dernier trimestre de 2013, puis de 11 en janvier 2014 par rapport à janvier 2013. Les effets d’une probable hausse du cheptel pourraient cependant être limités par une baisse de la productivité moyenne.

Des stocks très bas
Les fabrications devraient rester ralenties, plus particulièrement sur la première partie de l’année. Les stocks de produits de report sont à des niveaux extrêmement bas, ne permettant probablement pas d’assurer le niveau de fabrication des années précédentes. La hausse saisonnière de la collecte devrait cependant permettre d’améliorer les disponibilités de lait pour la transformation, mais si elle n’est pas suffisante à la constitution des stocks de reports nécessaires, les fabrications pourraient de nouveau souffrir en fin d’année. Cette situation devrait cependant permettre, en théorie, de confirmer la revalorisation des fromages de chèvre sur le marché français.

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