L’apiculteur veille à ce que la colonie reste forte
Protéger la ruche et assurer le bien-être des abeilles comptent parmi les objectifs de la mise en hivernage. Cette étape réalisée début septembre est importante.
La dernière récolte effectuée mi-août, Michel Bonneau, de l’Abeille des Deux-Sèvres, procède à la visite d’automne début septembre. Une étape essentielle pour que les abeilles passent l’hiver sans perdre de vitalité. Dès février, les premières pointes de température pousseront les ouvrières hors de la ruche. Les chatons de noisetiers offriront le premier pollen de l’année. La colonie doit être tonique pour affronter les mois d’activité qui s’annonceront. « Une ruche forte est en capacité de faire face aux obstacles qui se dressent devant elle », affirme Michel Bonneau, dont le travail d’apiculteur est de protéger ses colonies des éventuels agresseurs.
Le travail commence à la mise en hivernage. Nettoyage et stockage des cadres sont essentiels selon l’animateur du rucher école. « Cette étape me permet depuis des années d’éviter les agressions de la teigne, sans même traiter le matériel avec un insecticide ».
La dernière miellée rentrée, Michel fait lécher les cadres aux abeilles. Le miel butiné, il gratte au couteau les structures en bois. « Il s’agit de retirer la cire en trop ainsi que la propolis. L’absence de miel et de pollen réduit le risque de voir les teignes s’installer au cours de l’hiver », témoigne l’expert. Bien nettoyés, les cadres sont stockés en colonnes dans un hangar.