Aller au contenu principal

L'apprentissage : «Ce n’est pas une formation au rabais»

Jean-Pierre Rabeyrin, directeur du CFAA de l’Oisellerie, parle de l’instauration de l’expérimentation de l’apprentissage de 26 à 30 ans, ainsi que du travail qui reste à faire pour améliorer l’image de cette filière.

Jean-Pierre Rabeyrin, directeur du CFAA de l’Oisellerie.
Jean-Pierre Rabeyrin, directeur du CFAA de l’Oisellerie.
© Alexandre Merlingeas

Depuis le 1er janvier, la Nouvelle-Aquitaine fait partie des 7 régions qui vont expérimenter la possibilité d’entrer en apprentissage de 26 à 30 ans. Qu’en pensez-vous ?

Jean-Pierre Rabeyrin : Tout ce qui est fait pour favoriser l’apprentissage ne peut être que positif. Après, au-delà de l’âge, ce qui est fondamental est la motivation de la personne pour suivre un cursus et apprendre un métier.

Comment ce dispositif va se mettre en place ?

Il va être mis en ½uvre à partir de la rentrée 2017-2018. On a déjà une pratique d’accueil de personnes de plus de 26 ans. En BTSA viticulture-oenologie, sur 13 alternants, on a 11 apprentis qui ont au maximum 26 ans et 2 autres qui sont plus âgés et qui font un contrat de professionnalisation. C’est une habitude dans les formations supérieures. Après, en CAP avec des jeunes de 15 ou 16 ans, il risque d’y avoir un décalage.

Globalement toutes les aides mises en ½uvre par l’État et la région ont semblé favoriser l’apprentissage ?

C’est ce que nous expriment les maîtres d’apprentissage. On en a 15 nouveaux en 2016. Un des freins majeurs qu’ils nous disent reste la prise en charge des apprentis mineurs en lien avec l’utilisation de machines dangereuses et la mobilité.

Votre gros défi reste tout le travail à faire sur l’image de l’apprentissage ?

C’est clair. Les mentalités évoluent mais pas assez à mon sens, notamment au stade de l’orientation. On a un gros travail à faire avec l’État et le conseil régional. L’apprentissage est aussi une voie d’excellence. Ce n’est pas une formation au rabais. L’autre facteur à prendre en compte est la santé économique des entreprises.

 

Retrouvez l'intégralité de l'interview ainsi que notre dossier sur l'apprentissage en pages 10, 11 et 12 de La Vie Charentaise du jeudi 2 mars.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Les recrutements concernent notamment des opérateurs de collecte, de juin à fin juillet.
Le recrutement des saisonniers est lancé
Terrena, Océalia et Cérience ont lancé il y a déjà quelques jours leurs opérations recrutement à travers les premières annonces…
L'EARL Sibel Vendéènnes (Saint-Maurice-la-Clouère) a décroché le prix de championnat jeunes béliers.
La Vienne ramène 10 médailles et 9 plaques du Sia

Jus de fruits

Or pour le cocktail non pétillant pomme framboise de Gargouil (Charroux).

Alexandre Usson cultive ses légumes sur 7 hectares dont 8000m2 de serres.
7 hectares, 6 jours de marché, de la vente en grandes surfaces et en direct
À Ceaux-en-Loudun, Alexandre Usson est seul aux manettes de l'EARL depuis l'été dernier. Rejoint par son épouse qui développe l'…
La troupe presque au complet à l'occasion d'une répétition
Théâtre : les Tri'Thuré jouent "Ferme à Vendre"
La section théâtre du Foyers Loisirs de Thuré monte sur les planches pour 9 représentations dans le Châtelleraudais. Une pièce…
Béatrice Guyonnet est responsable de service Patrimoine Culture à la Communauté de communes Vienne et Gartempe. Ici, sur le site Gallo-romain de Mazamas à Saint-Léomer.
Mazamas pour ouvrir la saison des p'tites balades

Dans le cadre de la convention Villes et pays d'art et d'histoire, la Communauté de communes Vienne et Gartempe propose une…

L'annonce de Donald Trump fait une nouvelle fois trembler les producteurs de spiritueux.
Avec ses taxes, Trump menace le marché du cognac

Le message posté le 13 mars par le président américain sur les réseaux sociaux, menaçant d'infliger 200 % de taxation aux vins…

Publicité