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Le plus tôt est le mieux pour désherber le maïs fourrage

La réussite de cette culture passe par un désherbage maîtrisé. Il convient aussi de prendre en compte les conditions climatiques. Le point avec Arvalis Institut du végétal.

La culture du maïs est intéressante pour diversifier les modes d'action de lutte et ainsi mesurer les risques de résistance.
La culture du maïs est intéressante pour diversifier les modes d'action de lutte et ainsi mesurer les risques de résistance.
© S. Beausse

Comme toutes les cultures d'été, le maïs fourrage est particulièrement sensible à la concurrence des adventices. Selon la nature et la densité de la flore, la nuisibilité mesurée peut aller jusqu'à 80 % du rendement. Le programme de désherbage doit être adapté au type de flore attendue sur la parcelle, mais aussi aux conditions climatiques de la campagne. Les interventions précoces sur adventices non levées ou à des stades très jeunes garantissent les meilleurs résultats.
Dans un objectif de gestion durable du désherbage à la parcelle, la diversification et l'alternance des modes d'actions herbicides sont essentielles pour prévenir les risques de résistance. Sur maïs, plusieurs possibilités existent en combinant les produits à action racinaire et les produits foliaires issus de différentes familles chimiques.

Les graminées et les véroniques plus faciles en prélevée


En présence de graminées et/ou de véroniques, les stratégies de désherbage maïs utilisant des produits à mode d'action racinaire (chloroacétamides), en prélevée ou en post-levée très précoce, sont les plus efficaces. Une dose modulée de ces produits suivie d'un rattrapage en post-levée, permet d'obtenir un désherbage satisfaisant, pour un coût maîtrisé. Ce rattrapage est très souvent nécessaire en raison du spectre limité de ces produits (insuffisants sur renouées liseron, mercuriale et fumeterre notamment).

De nombreuses solutions possibles en post-levée


La stratégie de post-levée précoce associe des produits agissant selon plusieurs modes d'action : racinaire et foliaire. Par rapport à la prélevée, ces programmes apportent de la persistance d'action, intéressant en semis précoce, et un spectre d'efficacité plus large. Mais il est impératif d'intervenir tôt, à 2-3 feuilles du maïs, sur des adventices non levées ou au stade plantule (2 feuilles maxi), avec une bonne hygrométrie et un sol qui reste humide après le traitement. L'investissement est relativement élevé pour ce type de programme, qui peut se suffire à lui-même, quand les conditions sont favorables.
La stratégie de double post-levée est adaptée à la plupart des flores. Hors pression forte de graminées ou de véronique, ce programme donne régulièrement de bons résultats, dans la mesure où le premier passage est réalisé suffisamment tôt, avant 3-4 feuilles des adventices. En présence de dicotylédones difficiles, notamment renouées, mercuriale, fumeterre, véronique,... le programme de base (le plus souvent, une association tricétone + sulfonylurée), doit être complété par un herbicide anti-dicotylédones de complément.

Adapter les interventions au profil de la campagne


Quelle que soit la stratégie choisie, elle sera adaptée aux conditions de l'année. Ainsi, la réussite de la pré-levée ou de la post-levée très précoce associant modes d'action racinaires et foliaires, est conditionnée à une bonne humidité du sol au moment de l'application. Il faudra renoncer à ces interventions si le sol est trop sec à la période où elles doivent être réalisées.
Suite à un premier passage, un rattrapage de post-levée peut être réalisé soit par désherbage chimique, soit par binage(s). Les stratégies «combinées», associant intervention chimique et binage(s) assurent des niveaux d'efficacité et de sélectivité proches des stratégies « tout chimique » dans la mesure où les facteurs de réussite du binage sont réunis.

 

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