L’enseignement agricole s’adapte
Maintenir un enseignement et un suivi des élèves, c’est le challenge des établissements de formation. Un exercice d’autant plus compliqué quand il faut jongler avec les entreprises pour les apprentis et les stagiaires.
Suite aux mesures prises pour éviter la propagation du virus Covid-19, les établissements d’enseignement agricole s’organisent pour assurer la continuité de l’enseignement. Ils doivent compenser souvent avec l’annulation ou la suspension des formations et apprentissage en entreprises.
Dans l’enseignement agricole, tous les établissements ne sont pas logés à la même enseigne. « Nous essayons de relever le challenge que représente le coronavirus avec nos équipes pédagogiques pour assurer nos missions à distances », résume Jean-Pierre Ribeyrin, directeur du centre de formation et d’apprentis agricoles (CFAA) et du centre de formation professionnelle et de promotion agricole. La première mission est d’assurer la continuité des enseignements. « Nous avions déjà des outils pour faire le lien avec les jeunes, les maîtres d’apprentissages et les entreprises. Nous avons une plateforme en ligne qui nous permet de transmettre du contenu à nos jeunes en formations pour qu’ils continuent à apprendre. Nous avons également des outils pour poursuivre les évaluations en ligne, notamment avec des QCM. »
Aux MFR de Charente, le son de cloche est un peu différent. « Ça ne se passe pas mal même si la première semaine de confinement a été compliquée, surtout avec des élèves en zone blanche en Charente Limousine, constate Michel Vaucelle, directeur de la fédération des MFR de Charente. La continuité de l’enseignement se fait normalement, avec un rythme de travail différent. On ne peut pas garder un élève huit heures par jour devant un ordinateur. ». Les personnels pédagogiques assurent la continuité de l’évaluation et de la préparation des examens de fin d’année. « Même si on ne sait pas comment ils vont être organisés. Si le confinement est prolongé, ça va être tendu pendant les prochaines semaines. nous allons voir d’abord ce qui sera décidé par l’Éducation nationale puis pour l’enseignement agricole », reprend Michel Vaucelle.
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