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Les haies du bocage améliorent la biodiversité et les rendements

La haie est un atout pour les agriculteurs du bocage qui participent depuis 2012 à l’opération « Valoriser et pérenniser le bocage». Deux d’entre eux ont témoigné de l’intérêt du maillage de haie et de son entretien pour leurs exploitations lors du Festival de la haie.

Jean-François Martineau et Rodolphe Nauleau ont témoigné de leur expérience lors du Festival de la haie au campus des Sicaudières à Bressuire.
Jean-François Martineau et Rodolphe Nauleau ont témoigné de leur expérience lors du Festival de la haie au campus des Sicaudières à Bressuire.
© N.C.

Avec la chambre d’agriculture des Deux-Sèvres, la Fédération des chasseurs, l’Oncfs  et l’association Bocage pays branché, huit agriculteurs participent à l’opération «Valoriser et pérenniser le bocage » depuis 2012. Des évaluations sont réalisées pour mesurer l’effet de la haie sur les cultures mais aussi sur la biodiversité et notamment l’accueil des auxiliaires de culture. « La haie abrite nombre d’insectes, parmi lesquels on compte les chrysopes, les coccinelles, les syrphes et les hyménoptères parasitoïdes qui peuvent combattre les pucerons dans les cultures. On trouve également  les carabes efficaces contre les limaces », a décrit lors de la réunion Johanna Villeneuve-- Chassé, entomologiste. Et Claire Grimaldi, de la chambre d’agriculture, de poursuivre :
« Lors des expériences conduites sur les exploitations, on observe avec des pièges le nombre d’individus sur les parcelles de cultures avec ou sans haie ». Les résultats permettent de mettre en évidence que la haie contribue de façon importante à l’abondance d’auxiliaires volants présents en bordure de champ. Les comptages de pucerons dans les cultures de blé indiquent que ces derniers apparaissent plus précocement en maillage bocager (14 juin) qu’en bocage dégradé (25 juin). Cependant, en maillage bocager, les auxiliaires des cultures semblent intervenir plus rapidement pour contrôler le développement des pucerons dans la culture.

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