Aller au contenu principal

Noter la floraison et commencer à prévoir la date de récolte du maïs

e stade du maïs à la récolte est déterminant pour la qualité de l’ensilage. C’est pourquoi il est important de l’anticiper en tenant compte des conditions de l’année.

© Arvalis

La date de floraison dépend de la précocité des hybrides, de la date de semis et du scénario climatique de l’année. La carte ci-contre illustre l’état d’avancement de la culture en comparant le cumul de températures  2014 à la normale de ces vingt  dernières années, pour un semis du 15 avril et jusqu’au 1er juillet.Les régions en jaune et orange présentent une avance du cumul de températures de 10 à 30 degrés jours par rapport à la normale, ce qui correspond à environ un point de MS à la récolte. Les régions en bleu présentent un retard du même ordre. Ces écarts ne sont pas significatifs et évolueront en fonction du scénario climatique des prochaines semaines.Pour le moment, on note une semaine d’avance par rapport à 2013.Cette carte est construite pour un semis du 15 avril et ne prend pas en compte des scénarios hydriques exceptionnels (excès ou déficit de pluviométrie) qui ont pu perturber le développement des plantes. Par rapport à 2013, le cumul de températures 2014 est supérieur en toutes régions, d’au moins 70 à 100 degrés jours, l’équivalent d’au moins une semaine d’avance à la floraison.Au niveau de la parcelle, et pour prendre en compte la date de semis, le premier indicateur de la précocité de la culture reste la date de floraison femelle, c'est-à-dire la sortie des soies.Pour déterminer la date de floraison, il faut visiter régulièrement les parcelles au moment de l’apparition des soies. Éviter les bordures de parcelle. La parcelle est fleurie quand 50 % des plantes présentent des soies. Noter alors la date de floraison.Puis, avec les données météo statistiques, il est possible de faire une première prévision de la période probable de récolte. En effet, les besoins en températures de la plante sont d’environ 600 à 650 degrés jours pour atteindre 32 % MS. Pour affiner la prévision et prendre en compte la climatologie de l’année, il faudra revisiter la parcelle un mois après la floraison et observer le remplissage des grains.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Canicule : les récoltes interdites entre 14h et 19h en Charente-Maritime

Face aux risques de départ de feu, un arrêté vient d'être pris par le Préfet de la Charente-Maritime afin de limiter les…

Bernard Chauvet, maire de Jazeneuil et président du Sivos et Jean-Louis Ledeux, maire de Lusignan et chargé des finances du Sivos.
Des fermetures d'écoles désormais programmées
C'est une nouvelle méthode de travail qui s'opère dans la Vienne autour des écoles. Le rectorat travaille avec les collectivités…
Clémence Emery prépare la finale du concours de reconnaissance des végétaux au lycée de Thuré.
La finale du concours de reconnaissance des végétaux en ligne de mire
Ils étaient 100 à concourir et ils ne sont plus que 5 qualifiés pour la finale du Concours national de reconnaissance des…
FNSEA, CR, JA et Adiv ont rencontré le Préfet pendant plus de deux heures.
Eau : les tensions montent d'un cran

À quelques jours de la mobilisation de Bassines Non Merci à Poitiers, mais aussi du bureau du Sage Clain, pendant lequel sera…

Le Préfet de la Vienne se positionne pour le stockage de l'eau

A quelques heures d'une manifestation de Bassines Non Merci, le Préfet de la Vienne a publié un argumentaire dans lequel il…

Patrick Mounier (à gauche) et Serge Lebrun, nouveaux président et vice-président de la MSA des Charentes.
Patrick Mounier, nouveau président de la MSA des Charentes

Suite aux élections de la MSA des Charentes en mai, un conseil d'administration s'est tenu ce jeudi 19 juin à Jonzac. Patrick…

Publicité