Ovin
" Pour le réveillon du gigot français ! "
Ovin
Jacques Ingremeau, président de la section ovine de la Frsea interpelle les consommateurs sur la crise profonde que traverse l'élevage ovin.
A quelques jours des fêtes de fin d’année, vous pointez du doigt la promotion des gigots importés, au détriment de l’agneau français…
Alors que les publicités s’amoncellent dans nos boîtes à lettres à la veille des fêtes de fin d’année, les éleveurs d’ovins constatent les promotions de gigots néo-zélandais avec des prix défiant toute concurrence. Ils sont vendus abusivement au même rayon frais que les agneaux français, alors qu’ils sont conservés et traités sous gaz jusqu’à quatre mois après l’abattage.
Les éleveurs d’ovins dénoncent les pratiques commerciales des grandes enseignes qui occultent, et même parfois boycottent les productions régionales, ne laissant ainsi pas le choix de la qualité aux consommateurs. En diminuant l’offre aux consommateurs, la grande distribution pèse ainsi sur les prix à la production et accentue une crise déjà profonde dans l’élevage français et même européen.
Quelles sont les conséquences de ce que vous appelez les pratiques des grandes enseignes commerciales ?
Ces pratiques sont responsables de la disparition lente mais réelle de la filière ovine. Le nombre de brebis a diminué de 6 % entre 2006 et 2007 en Poitou-Charentes. Cette tendance a des conséquences sur l’activité économique de notre région puisque la filière ovine représente 2 500 emplois en Poitou-Charentes, mais également sur l’environnement des régions ovines comme le Bocage, la Gâtine le Montmorillonnais ou le Confolentais, avec une modifications des paysages qui ne correspondent pas obligatoirement aux attentes des citoyens.
Que comptez-vous faire ?
Les éleveurs d’ovins de la FRSEA veulent d’abord rappeler les énormes efforts accomplis sur la traçabilité, les démarches de qualité contrôlées (ICPPC, Label rouge, Diamandin) et la qualité du service de proximité qui garantit une réelle fraîcheur avec un minimum de dépense de CO2 pour la planète.
Par ailleurs, début 2008, nous allons inviter dans un élevage les représentants des associations de consommateurs, de la grande distribution, des abatteurs et des producteurs pour comprendre les attentes des consommateurs et expliquer les contraintes et les enjeux de la production ovine locale face au libéralisme commercial. La production ovine a en effet besoin de l’attention de tous les maillons de la filière jusqu’aux consommateurs.
Alors que les publicités s’amoncellent dans nos boîtes à lettres à la veille des fêtes de fin d’année, les éleveurs d’ovins constatent les promotions de gigots néo-zélandais avec des prix défiant toute concurrence. Ils sont vendus abusivement au même rayon frais que les agneaux français, alors qu’ils sont conservés et traités sous gaz jusqu’à quatre mois après l’abattage.
Les éleveurs d’ovins dénoncent les pratiques commerciales des grandes enseignes qui occultent, et même parfois boycottent les productions régionales, ne laissant ainsi pas le choix de la qualité aux consommateurs. En diminuant l’offre aux consommateurs, la grande distribution pèse ainsi sur les prix à la production et accentue une crise déjà profonde dans l’élevage français et même européen.
Quelles sont les conséquences de ce que vous appelez les pratiques des grandes enseignes commerciales ?
Ces pratiques sont responsables de la disparition lente mais réelle de la filière ovine. Le nombre de brebis a diminué de 6 % entre 2006 et 2007 en Poitou-Charentes. Cette tendance a des conséquences sur l’activité économique de notre région puisque la filière ovine représente 2 500 emplois en Poitou-Charentes, mais également sur l’environnement des régions ovines comme le Bocage, la Gâtine le Montmorillonnais ou le Confolentais, avec une modifications des paysages qui ne correspondent pas obligatoirement aux attentes des citoyens.
Que comptez-vous faire ?
Les éleveurs d’ovins de la FRSEA veulent d’abord rappeler les énormes efforts accomplis sur la traçabilité, les démarches de qualité contrôlées (ICPPC, Label rouge, Diamandin) et la qualité du service de proximité qui garantit une réelle fraîcheur avec un minimum de dépense de CO2 pour la planète.
Par ailleurs, début 2008, nous allons inviter dans un élevage les représentants des associations de consommateurs, de la grande distribution, des abatteurs et des producteurs pour comprendre les attentes des consommateurs et expliquer les contraintes et les enjeux de la production ovine locale face au libéralisme commercial. La production ovine a en effet besoin de l’attention de tous les maillons de la filière jusqu’aux consommateurs.