Prairies permanentes et diversité des cultures : un combo gagnant
INRAE, le CNRS et La Rochelle Université montrent dans une nouvelle étude que combiner prairies permanentes et diversité des cultures dans les paysages agricoles favorise la régulation des insectes ravageurs et des plantes adventices dans les parcelles agricoles.
INRAE, le CNRS et La Rochelle Université montrent dans une nouvelle étude que combiner prairies permanentes et diversité des cultures dans les paysages agricoles favorise la régulation des insectes ravageurs et des plantes adventices dans les parcelles agricoles.
Concevoir une agriculture basée sur les principes de l'agroécologie est un enjeu majeur pour réduire significativement l'usage de pesticides. La régulation naturelle des bioagresseurs, grâce notamment aux prédateurs d'insectes ravageurs ou de plantes adventices, représente une alternative prometteuse à la lutte chimique. Cette régulation naturelle peut être favorisée par la diversification des paysages agricoles en augmentant les habitats semi-naturels qui abritent les prédateurs d'insectes ravageurs, comme les prairies ou les forêts, ou en développant la diversité des plantes cultivées dans les parcelles. Mais les facteurs permettant aux agriculteurs de favoriser cette régulation naturelle sur leur exploitation sont encore mal connus.