Santé animale
Premier foyer détecté de MHE dans les Deux-Sèvres
Un foyer de maladie hémorragique épizootique (MHE) vient d’être confirmé ce 23 novembre suite à une suspicion clinique signalée par le vétérinaire appelé dans un élevage sur la commune de Chérigné.
Un foyer de maladie hémorragique épizootique (MHE) vient d’être confirmé ce 23 novembre suite à une suspicion clinique signalée par le vétérinaire appelé dans un élevage sur la commune de Chérigné.
Un premier foyer de maladie hémorragique épizootique (MHE) vient d’être confirmé ce 23 novembre dans les Deux-Sèvres, au sein d'un élevage de Chérigné.
Apparue pour la première fois en France en septembre 2023 dans le sud-ouest, la maladie hémorragique épizootique a connu une propagation rapide et touche aujourd’hui une quinzaine de départements. Les symptômes les plus courants pour les animaux qui développent une forme clinique sont selon les cas : fièvre, lésions buccales, difficultés respiratoires et un amaigrissement qui en résulte.
Afin de protéger les élevages et éviter la diffusion de la maladie à partir des foyers identifiés, des mesures de surveillance et de prévention sont mises en place :
- instauration d’une zone dite «régulée» dans un rayon de 150 kilomètres autour de chaque foyer détecté. Dans le département des Deux-Sèvres, toutes les communes sont incluses dans la zone régulée.
- au sein de la zone précitée, renforcement de la surveillance sanitaire par les vétérinaires et encadrement des mouvements d’animaux pour les espèces sensibles.
Le principe général est que les bovins, ovins, caprins ou cervidés d’élevages (espèce sensibles) ne puissent pas sortir de la zone régulée. Une liste de dérogations est toutefois établie pour des mouvements spécifiques d’animaux, tel que l’envoi à l’abattoir par exemple.
Des mesures complémentaires ont été prises pour permettre la sortie des espèces sensibles : tout animal amené à quitter la zone régulée doit avoir fait l’objet d’un test individuel de dépistage en laboratoire attestant l’absence de contamination, en complément d’une désinsectisation. Cette désinsectisation, en éliminant le moucheron vecteur du virus, participe à éviter la propagation de la MHE.
Un plan d’action destiné à limiter l’impact de cette maladie pour les filières bovine et ovine est actuellement en cours de déploiement sous le pilotage du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.