Aller au contenu principal

Prendre la limace de vitesse pour réduire son développement

Les limaces noires et grises aiment les cultures, plantules ou graines et peuvent causer des dégâts irrémédiables en conditions favorables. Après les leviers agronomiques pour limiter leur développement, le piégeage est indispensable pour intervenir à bon escient.

Un distributeur de granulés est installé sur le quad pour faciliter les interventions.
Un distributeur de granulés est installé sur le quad pour faciliter les interventions.
© N.C.

Deux journées techniques à Sainte-Ouenne et à Saint- Sauvant se sont tenues dans le cadre du plan Ecophyto pour faire le point sur la gestion des limaces dans les cultures. Elles étaient animées par les conseillers de la chambre d’agriculture en partenariat avec les syndicats d’eau du Sertad et du Seco. Il s’agissait pour les agriculteurs présents de bien identifier ces ravageurs, dont ils voient plus souvent leurs dégâts que leurs antennes. Si la limace grise se déplace peu et adore déguster des plantules pour la moitié de son poids en une nuit, la limace noire préfère rester en sous-sol et dévorer les graines.

Toutes les deux se reproduisent et se développent au moment des semis d’automne et de printemps, lorsque le garde-manger est plein et que les conditions de températures et d’humidité sont favorables à leur développement. « Elles adorent les mottes, les résidus de culture qui les protègent et certains couverts végétaux comme le trèfle, qui leur procurent toujours de l’alimentation. Elles détestent la moutarde, la phacélie, la fèverole, l’avoine ou le blé », relatent les techniciens présents. Pour les spécialistes de ces ravageurs, il faut alors briser leur cycle, réduire leur ponte. « Leurs œufs, entre 100 à 200 par limace, ne survivent pas à l’assèchement du sol ni au froid. Il faut déchaumer très tôt après la récolte pour remonter les œufs en surface et incorporer les résidus dans le sol ».

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Les recrutements concernent notamment des opérateurs de collecte, de juin à fin juillet.
Le recrutement des saisonniers est lancé

Terrena, Océalia et Cérience ont lancé il y a déjà quelques jours leurs opérations recrutement à travers les premières…

Tom et Didi Hawkins ont repris la supérette de Bouresse, ouverte tous les jours, sauf le mardi de 8 h à 13 h et de 15 h 30 à 19 h 30. Le dimanche de 8 h à 12 h.
Ouverture de commerces à Bouresse et Leigné-les-Bois

Lors des vœux des maires de début d'année, leur arrivée était signalée comme des "bonnes nouvelles". Les supérettes de…

Julien Dupuis, de l'Earl la Mardière, aux côtés de sa génisse Parthenaise ayant remporté le prix de championnat du concours. Elle a été achetée pour la boucherie du Leclerc d'Azay-le-Brûlé.
Concours de boucherie de Saint-Maixent : les ventes en petite forme

Les ventes atones lors de la foire de Saint-Maixent-l'École, le 11 avril, ont confirmé la tendance observée lors des derniers…

16 étudiants en BTS ACSE de Venours ont participé au projet.
Les lycéens à la découverte des Pays Bas
16 élèves du lycée de Venours vont réaliser le mois prochain un voyage vers les Pays-Bas. Au programme, un peu de tourisme, et…
Béatrice Guyonnet est responsable de service Patrimoine Culture à la Communauté de communes Vienne et Gartempe. Ici, sur le site Gallo-romain de Mazamas à Saint-Léomer.
Mazamas pour ouvrir la saison des p'tites balades

Dans le cadre de la convention Villes et pays d'art et d'histoire, la Communauté de communes Vienne et Gartempe propose une…

Le colza sentira bientôt la rose

Si la floraison du colza, chaque début de printemps, ravit les yeux, elle est un peu moins réjouissante pour…

Publicité