Ravageur
Pucerons des épis des céréales observés sur feuillage en cours de montaison
Plusieurs espèces de pucerons sont souvent observées actuellement sur les feuilles des céréales en cours de montaison dans la région.
Plusieurs espèces de pucerons sont souvent observées actuellement sur les feuilles des céréales en cours de montaison dans la région.
Seul Sitobion avenae monte sur les épis. En aspirant la sève des plantes, le puceron de l’épi peut provoquer certains dommages provoquant une limitation du PMG lors d’infestation significative.
Comment reconnaître Sitobion avenae ?
De 2 à 3mm, de forme allongée, de couleur variant du vert au rouge en passant par le jaune, il présente des cornicules noires droites caractéristiques (= appendices situés de part et d’autre de la partie postérieure de l’abdomen). Au printemps, la population est principalement constituée de femelles parthénogénétiques qui pondent des larves, la reproduction parthénogénétique étant accélérée de façon très importante en conditions chaudes.
Quelle attitude adopter ?
Inutile d’envisager un traitement avant épiaison les pucerons sur feuilles même si la population est importante. La nuisibilité reste faible à ce stade.
Les auxiliaires peuvent limiter les populations de pucerons, les préserver au maximum et éviter les interventions insecticides trop précoces. Dans la plupart des cas, on observe simultanément une bonne activité des auxiliaires (coccinelles, syrphes, chrysopes et micro-hyménoptères).
Seuil d’intervention à partir d’épiaison : 1 épi sur 2 infesté par au moins un puceron. C’est la dynamique de la population au travers du nombre de pucerons présents sur épis qui est l’indicateur déterminant de la nuisibilité. Tant que les seuils de traitement ne sont pas atteints, il est préférable de ne pas intervenir : un traitement insecticide pourrait en effet détruire inutilement les auxiliaires et provoquer la pullulation de pucerons, non régulés. Le seuil de traitement conseillé est lorsqu’un épi sur deux est colonisé à partir de l’épiaison et doit être considéré comme un seuil en-deçà duquel il n’a pas été mis en évidence de forte nuisibilité.