Quelles sont les solutions explorées contre le mycosphaerella ?
Le champignon mycosphaerella est responsable de la maladie du même nom se développant sur certaines crucifères, dont le colza. Si son aire de répartition est large, il est particulièrement présent dans les parcelles du Poitou-Charentes et de Vendée.
Le champignon mycosphaerella est responsable de la maladie du même nom se développant sur certaines crucifères, dont le colza. Si son aire de répartition est large, il est particulièrement présent dans les parcelles du Poitou-Charentes et de Vendée.
Les conditions climatiques actuelles relativement douces ont permis le développement du mycosphaerella sur colza. Toutefois, si des traces sont déjà présentes, la nuisibilité de la maladie intervient principalement sur les phases finales du cycle, lorsqu’elle atteint les siliques. L’impact sur le rendement est alors variable mais significatif : 2 à 4 q/ha en moyenne et jusqu’à plus de 10 q/ha en cas d’attaque forte.
Ces dernières années, la fréquence des attaques tend à s’amplifier, et les secteurs touchés à s’étendre. La recherche de stratégies de lutte raisonnée et durable, tant via des traitements conventionnels que par l’utilisation de solutions de biocontrôle, est indispensable pour assurer le maintien du potentiel de rendement en colza dans les secteurs concernés. Ainsi, les essais en 2022 ont été placés dans des parcelles identifiées pour leur infestation antérieure.