Rencontres
Un beau dimanche pour prendre le chemin de la ferme : les visiteurs témoignent
Le dimanche 15 mai, la Ferme de Chey, près de Niort, a accueilli plus de 180 visiteurs et de nombreux enfants pour explorer et découvrir l’agriculture et l’élevage allaitant sur l’exploitation du Gaec Rimbault-Brassac. Les visiteurs portent un regard bienveillant sur l'agriculture de proximité.
Le dimanche 15 mai, la Ferme de Chey, près de Niort, a accueilli plus de 180 visiteurs et de nombreux enfants pour explorer et découvrir l’agriculture et l’élevage allaitant sur l’exploitation du Gaec Rimbault-Brassac. Les visiteurs portent un regard bienveillant sur l'agriculture de proximité.
Delphine Giraud, 33 ans, Saint-Liguaire, agent comptable
« J’ai entendu parler de cette journée par l’école de Saint-Liguaire (commune proche de l’exploitation de Cécile et Louis Rimbault, NDLR). Nous sommes venus en famille pour rencontrer les agriculteurs locaux et découvrir la production de viande bovine. Ce que nous voyons aujourd’hui est proche de ce que j’avais imaginé : une alimentation du troupeau auto-produite et du pâturage, avec des animaux bien traités. C’est une agriculture proche du consommateur, ce qui me paraît différent des produits que l’on trouve en grandes surfaces, que j’imagine issus de systèmes intensifs. Il est important de venir se rendre compte de la production de notre alimentation, d’y sensibiliser les enfants. Parmi les explications qui nous ont été données par les exploitants, j’ai notamment appris que les films plastiques colorés de l’enrubannage soutenaient la lutte contre le cancer. C’est une belle action de solidarité de la part des agriculteurs ».
Il est important de venir se rendre compte de la production de notre alimentation, d’y sensibiliser les enfants.
Mathilde Deborde, 29 ans, Saint-Maxire, professeure des écoles, et Chantal Deborde, 60 ans, Villiers-en-Plaine, retraitée
« Nous avons pris connaissance de cette journée via les réseaux sociaux. Avec le marché de producteurs et la visite de l’exploitation, c’est une promenade sympa pour le dimanche. Nous sommes proches de la ferme mais nous n’y étions jamais venues. C’est une visite intéressante. Nous avons notamment découvert les mélanges d’espèces pour les fourrages destinés aux animaux. Les modes de production présentés confirment l’idée que nous avions de l’agriculture, notamment sur le travail fait par les agriculteurs pour la préservation de la biodiversité, ou les progrès pour limiter les pesticides. L’agriculture évolue et s’adapte à la demande des consommateurs. Nous sommes nous-mêmes sensibles aux critères de qualité ou d’origine des produits et à la consommation d’une alimentation locale. D’ailleurs, la vente directe présentée par les exploitants va nous inciter à nous renseigner sur ce mode de commercialisation dans les fermes qui nous entourent ».
Les modes de production présentés confirment l’idée que nous avions de l’agriculture, notamment sur le travail fait par les agriculteurs pour la préservation de la biodiversité, ou les progrès pour limiter les pesticides.
Désirée Roua, 44 ans, gérante d’une entreprise d'événementiel
« C’est une bonne idée d’organiser cette visite à la ferme. Il devrait y avoir une mobilisation et une communication maximale autour de ce type d’événement. L’agriculture est primordiale pour la vie d’un pays. Franco-ivoirienne, je fais le parallèle avec la Côte d’Ivoire, état auto-suffisant et exportateur, qui avoisine d’autres pays aux climats moins favorables et qui peinent à produire leur alimentation. L’agriculture est au cœur des sujets ivoiriens, y compris culturels. Partout, l’agriculture nous nourrit. Il est important que nous, consommateurs, connaissions les modes de productions des produits agricoles pour être maîtres de nos choix alimentaires. La journée sera pour moi l’occasion de découvrir l’élevage de Chey et de m’approvisionner au marché de producteurs ».
Partout, l’agriculture nous nourrit.
Armand, 7 ans, Niort, en classe de CE1
« Je viens souvent en visite à la ferme de Chey avec maman, papa et mon petit frère. Je connais les vaches parce que j’en vois chez papy et mamie qui habitent à la campagne. Elles sont souvent en étable. Je sais que les vaches mangent de l’herbe et du foin. À la ferme de Chey, je viens voir des vaches limousines. Je le sais parce que c’était la première question du « jeu de piste de la meuh », où on doit répondre à des questions sur la ferme. Il y a aussi une question sur le nombre de bouses que fait une vache dans la journée, on a répondu douze, mais on ne connaît pas encore la bonne réponse (Il s’agit bien de 12 bouses, de 300 g chacune, NDLR). Je suis aussi passé devant le colza et le maïs. On a aussi pris le bateau à chaîne pour traverser la Sèvre, c’est moi qui ai tiré sur la chaîne. C’est super une journée à la ferme » !
Je connais les vaches parce que j’en vois chez papy et mamie qui habitent à la campagne.