Un cumul d'imprécisions sur la pulvérisation
Une pulvérisation de qualité peut être définie par une bonne dose sur la cible mais également par une bonne concentration. Des réductions d’intrants peuvent être réalisées.
Il est nécessaire de minimiser les imprécisions liées à la gestion de la surface pulvérisée, à la mesure de la quantité d’eau préparée, à la pesée des produits phytosanitaires, à la régulation du pulvérisateur, à l’indicateur de pression et au niveau de la cuve. La réflexion peut s’organiser autour de la formule de calcul du volume à épandre suivante (en litres par hectare) :
Le volume par hectare = le débit du pulvérisateur (en litres par minute) multiplié par 600, le tout divisé par la vitesse (en km par heure) multiplié par la largeur (en mètre) du pulvérisateur.
Cette formule est juste mais son application ne l’est que très rarement car chaque terme cache une part d’imprécision. Le volume de bouillie, c’est-à-dire le volume d’eau plus le volume de produit, peut présenter des écarts de plus de 10 % au niveau des graduations des cuves. Il est donc plus prudent de remplir sa cuve avec un volucompteur.
De même, lors de la préparation de la bouillie, les ustensiles de mesure étant peu fiables, les bouchons doseurs ou les pichets fournis par les firmes phytosanitaires garantissent à 10 % près la bonne dose. L’idéal serait de peser avec une balance à ± 2 grammes de précision. Néanmoins, des écarts de – 2 % à + 7 % subsistent.
Plus d'infos dans le dossier Pulvérisateurs du journal Agri 79 du 26 février 2016