Recherche et développement
Une molécule pour réduire l’émission de méthane
Le 3-NOP inhibe le méthane, mais il entraîne une production plus élevée d’hydrogène.
La recherche travaille toujours sur l’amélioration génétique ou la modification du microbiote des bovins pour limiter, sur le long terme, la diffusion de gaz à effet de serre.
Le 3-NOP inhibe le méthane, mais il entraîne une production plus élevée d’hydrogène.
La recherche travaille toujours sur l’amélioration génétique ou la modification du microbiote des bovins pour limiter, sur le long terme, la diffusion de gaz à effet de serre.
Une première étude menée par Alexander Hristov a montré dès 2015 que l’ajout de 40 à 80 mg/kg de 3-nitrooxypropanol (3-NOP) dans la ration permettait de réduire les émissions de méthane de 30 %.
Une nouvelle étude, publiée par le même auteur en juillet 2020 dans la revue Dairy Science montre des réductions de 40 % des émissions des troupeaux laitiers à partir de 100 mg/kg de ration.
En tout, une trentaine de publications seraient parues depuis les premières études. Comme celle de Hristov en 2015, la plupart ont reçu l’aide de l’entreprise néerlandaise de nutrition animale DSM, qui a développé la molécule. Les résultats scientifiques sont ainsi venus appuyer la demande d’AMM déposée en juillet 2019 par l’entreprise, avec l’espoir de pouvoir le commercialiser dès la fin 2020.