Vers un deuxième plan Ecoantibio
Un premier plan Ecoantibio a été mis en place en 2012-2016. Pour continuer à lutter contre l’antibiorésistance, le ministère de l’agriculture prépare actuellement un second plan pour la période 2017-2021.
La perte d’efficacité des antibiotiques contre les bactéries pathogènes a des conséquences sur la santé humaine, la santé animale et celle des écosystèmes. On connaît la célèbre ritournelle « les antibiotiques, c’est pas automatique » pour inviter nos concitoyens à réduire leur consommation d’antibiotiques. Mais beaucoup moins nombreux sont ceux qui savent que les éleveurs agissent pour diminuer la consommation d’antibiotiques dans les élevages.
La lutte contre l’antibiorésistance est un défi majeur et mondial de santé publique qui s’inscrit dans le sens des recommandations de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE), de l’OMS et de la FAO.
Le premier plan Ecoantibio a été mis en place sur la période 2012-2016. Il affichait un objectif de réduction de 25 % de la consommation d’antibiotiques dans les élevages en cinq ans. La loi d’avenir a fixé l’objectif de réduction de l’exposition des animaux à certains antibiotiques qualifiés d’importance critique à trois ans, sur 2014 à 2016.