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Bovins : Vers une éradication de la BVD

En Poitou-Charentes, la surveillance des élevages, dorénavant programmée chaque année, vise à identifier les troupeaux suspects d’être infectés ou infectés en vue de les accompagner techniquement et financièrement jusqu’à l’assainissement.

Grâce à la veille assurée par les éleveurs et le GDS 17, la situation des troupeaux bovins est majoritairement favorable face à la diarrhée virale bovine (BVD).
Grâce à la veille assurée par les éleveurs et le GDS 17, la situation des troupeaux bovins est majoritairement favorable face à la diarrhée virale bovine (BVD).
© AC

L’impact économique de la BVD (diarrhée virale bovine) en élevage bovin n’est pas négligeable. Maladie virale complexe, immunodépressive, et à signes cliniques variés, elle peut entrainer des pertes de productions multiples (avortements, mortalités néonatales…). Son coût est estimé entre 30 et 60 € par bovin et par an en élevage allaitant et entre 46 et 83 € par bovin et par an en élevage laitier.
L’arrêté ministériel du 31 juillet 2019 a pour vocation de mettre en place la première étape du programme d’éradication de la BVD en France, au même titre que certains pays européens et internationaux ont entamé voire éradiqué cette maladie de leur territoire.

Une situation sanitaire favorable pour la BVD en ex-Poitou-Charentes

Les quatre départements de l’ex Poitou-Charentes ne sont pas en reste. Depuis de nombreuses années, un suivi attentif est réalisé tout au long de l’année par votre GDS. Cela a permis la définition de statuts favorables, ou non, pour chaque élevage du département. Tous se sont ainsi vus informés de la situation sanitaire de leur cheptel (a minima de leur statut défavorable) et de son évolution annuelle vis-à-vis de cette maladie.
La situation pour ces quatre départements est majoritairement favorable. La surveillance des élevages, dorénavant programmée chaque année, vise à identifier les troupeaux suspects d’être infectés ou infectés en vue de les accompagner techniquement et financièrement jusqu’à l’assainissement. Cette veille est assurée via le schéma de suivi le plus approprié pour chaque troupeau, dépendamment des pratiques de l’éleveur (soit virologique avec une recherche directe du virus BVD sur tous les animaux à la naissance, soit sérologique avec une recherche au minimum semestrielle sur le lait de mélange ou annuelle sur un ou plusieurs sérums de mélange issus d’un échantillon représentatif de bovins).

La région Nouvelle-Aquitaine sollicitée

La mise en place de cette nouvelle règlementation fait évoluer la gestion que nous en avions au quotidien et amène les éleveurs à adapter leurs pratiques. Nous passons d’une maîtrise des facteurs de risques (limiter l’impact clinique) à une éradication, source d’économie à moyen terme. Face à cette maladie, seule une dimension collective de la lutte permettra son éradication de façon efficiente d’où une nécessaire implication conjointe de tous les éleveurs.
En fonction de l’historique déjà disponible dans chaque département et du choix de schéma de suivi des troupeaux, le coût moyen annuel de la BVD est estimé à 7,50 € par veau naissant pour la région Nouvelle-Aquitaine.
Face aux difficultés rencontrées par l’élevage bovin, à l’investissement conséquent nécessaire pour répondre aux besoins des éleveurs (sanitaires, économiques), aux contraintes commerciales et aux attentes sociétales et pour encore mieux valoriser et renforcer notre modèle d’élevage, la FRGDS Nouvelle-Aquitaine a sollicité le Conseil Régional Nouvelle-Aquitaine pour une aide au plan d’éradication BVD. L’aide demandée est de 40 % du coût du plan d’action, soit 3 €/an/veau pendant 5 ans.

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