Capr'Inov
Christiane Lambert salue la vitalité de la filière caprine
En préambule au salon international caprin qui ouvrira ses portes demain, l’équipe de Capr’Inov a reçu la présidente de la Fnsea Christiane Lambert sur l’exploitation de Fabrice Redien à Prahecq.
En préambule au salon international caprin qui ouvrira ses portes demain, l’équipe de Capr’Inov a reçu la présidente de la Fnsea Christiane Lambert sur l’exploitation de Fabrice Redien à Prahecq.
La SCEA de la Forge est une exploitation de 500 chèvres pilotée par un éleveur installé depuis 2005 et qui produit annuellement 580 000 litres de lait. Collectés par la Coopérative laitière de la Sèvre (CLS), ils sont destinés à la fabrication de fromages au lait cru. Pour l'alimentation de ses chèvres, Fabrice Redien cultive 25 hectares. Le reste du fourrage est produit localement. « Je suis très satisfait du travail mené avec la coopérative, souligne l’éleveur. Nous avons de beaux projets pour l’avenir. Le souci auquel nous sommes confrontés aujourd’hui en tant qu’éleveurs, c’est la hausse des charges. Nos prix de vente n’augmentant pas, nous sommes pris en tenaille. J’espère que la loi Egalim 2 va nous apporter une bouffée d’air ».
Egalim, prix du lait et de la viande de chevreau, valorisation de la viande, hausse des coûts de production mais aussi attractivité de la filière, modernisation de l’outil de travail, tous ces sujets seront largement abordés durant deux jours sur le salon, comme l’a rappelé Samuel Hérault, président de Capr’Inov. Celui-ci a aussi souligné la montée en puissance du salon caprin, une progression que n’a pas manqué de noter Christiane Lambert.
« Capr’Inov est une formidable vitrine, remarque la présidente de la Fnsea. Il montre une filière caprine qui se prend en charge et tournée vers l’avenir. C'est aussi une équipe avec une vision positive du métier. Il ne faut pas s’excuser d’avoir des résultats encourageants ». Sur la question de la flambée des cours des matières premières, Christiane Lambert est claire : il n’est pas possible d’agir. Dès lors, quels sont les leviers à actionner ? « Il faut revaloriser les prix de vente en intégrant les coûts de production, résume-t-elle. La loi Egalim 2 doit nous le permettre ». Si tous les maillons de la filière n’ont pas joué le jeu des Egalim 1, la présidente de la Fnsea l’assure : « Nous nous accrochons très fort à cela. Tous nos coûts augmentent, nous devons pouvoir faire passer des hausses comme les autres secteurs économiques. L’alimentation a un prix ». Il existe toutefois des signes encourageants. La crise sanitaire a ainsi donné du poids au discours sur la sécurité alimentaire.