Fertilisation
Fumier et compost, des tas d’avantages en élevage caprin
Bien préparé, le compost de chèvre est très riche en azote et potassium et présente une forte teneur en soufre qui en fait, entre autre, un atout pour les légumineuses. Des règles sont toutefois à respecter pour le fabriquer et l’épandre au bon moment.
Bien préparé, le compost de chèvre est très riche en azote et potassium et présente une forte teneur en soufre qui en fait, entre autre, un atout pour les légumineuses. Des règles sont toutefois à respecter pour le fabriquer et l’épandre au bon moment.
Le compost est un engrais de fond produit dans les systèmes en polyculture-élevage. Il est issu de la dégradation en milieu aérobie du fumier. Le compostage permet de produire, par des effets mécaniques (retournement et broyage) et par la fermentation, un produit émietté et homogène, sans odeur, sain et perdant peu d’azote une fois épandu. Si la température du compost dépasse les 50 °C, les bactéries pathogènes, certaines graines d’adventices, les larves et oeufs de parasites gastro-intestinaux sont éliminés. L’épandage est plus régulier et la dose à apporter est plus faible comparée à du fumier. Le compost est en effet plus concentré, avec une baisse de volume de 25 à 40 % par rapport au fumier. Le surcoût de production est surtout lié au coût du retournement des andains, que l’on estime à environ 60 €/m3.