Diversification
L’« arbre à pain » s’adapte
Bien que le châtaignier soit très commun en France, les sols agro-compatibles ne sont pas si fréquents. On en distingue dans le Mellois et en Saintonge. Une bonne opportunité pour les agriculteurs en quête de diversification, d’autant que des variétés résistantes à la sécheresse et à la maladie de l’encre existent.
Bien que le châtaignier soit très commun en France, les sols agro-compatibles ne sont pas si fréquents. On en distingue dans le Mellois et en Saintonge. Une bonne opportunité pour les agriculteurs en quête de diversification, d’autant que des variétés résistantes à la sécheresse et à la maladie de l’encre existent.
Essence incontournable des forêts françaises, on estime qu’il existe quelque 12 000 hectares de châtaigniers cultivés en France. Surnommé l’arbre à pain pour les qualités nutritives de ses fruits (c’était un mets prisé avant l’introduction de la pomme de terre), il est depuis longtemps valorisé dans la région. Ses feuilles parfument et emballent le mothais. On élève les moules sur des bouchots constitués de son bois et on le retrouve sur les dunes de la côte sauvage de Charente-Maritime, sous forme de ganivelles.
À l’état sauvage, le châtaignier est abondamment présent sur les terres rouges du Mellois, dans les Deux-Sèvres, et on le retrouve également en Saintonge, dans le sud de la Charente-Maritime.