Aller au contenu principal

Biodiversité
L'agroalimentaire peine à s'engager sur la biodiversité, selon France Stratégie

Le lancement d'Act4nature France, en décembre 2019.
© Act4nature

La biodiversité, tous en parlent. Mais ils sont peu nombreux à en faire, si l’on en croit l’avis publié le 6 mars par France Stratégie. L’organe de conseil indépendant rattaché à Matignon estime dans ce rapport que la biodiversité est « rarement identifiée comme un risque significatif et n’est pas intégrée dans la stratégie » des entreprises. Pour le secteur agroalimentaire, France Stratégie s’est intéressée à 18 coopératives et industriels. L’organisme note que, dans le cadre de leur déclaration de performance extra-financière (DPEF), seules « trois entreprises identifient la biodiversité comme un risque significatif » : Bel, Sodiaal et Fleury Michon. Considérant les rapports d’activité de 20 coopératives (Tereos, Agrial, Invivo, Terrena, Cooperl, Limagrain…), France Stratégie souligne que si 95 % d’entre elles mentionnent la biodiversité dans leur DPEF, seulement 20 % définissent une politique précise. Les experts proposent d’agir par « le biais de cahiers des charges ou des coalitions d’acteurs », un levier qu’ils jugent particulièrement efficace pour le secteur agroalimentaire. Exemple de ces coalitions : Act4Nature France, l’initiative du ministère de la transition écologique lancée en décembre 2019 pour encourager les efforts du secteur privé. Carrefour, Bel ou Nestlé font partie des 38 premiers signataires, qui s’engagent sur dix principes, et sur le dépôt d’un plan d’action. Sur le site officiel, les organisateurs promettent que l’inscription permet de « valoriser ses actions à l’occasion d’événements ». Plus qu’une valorisation, la biodiversité ne mérite-t-elle pas une régulation ? Si les experts de France Stratégie conseillent de renforcer l’action publique sur la protection des écosystèmes, ils demeurent prudents quand il s’agit d’imposer des obligations aux entreprises. À la contrainte, ils privilégient la pédagogie,  tout en refusant l’idée d’un indicateur biodiversité unique, « compte tenu de la complexité des phénomènes biologiques ».

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Les recrutements concernent notamment des opérateurs de collecte, de juin à fin juillet.
Le recrutement des saisonniers est lancé
Terrena, Océalia et Cérience ont lancé il y a déjà quelques jours leurs opérations recrutement à travers les premières annonces…
L'EARL Sibel Vendéènnes (Saint-Maurice-la-Clouère) a décroché le prix de championnat jeunes béliers.
La Vienne ramène 10 médailles et 9 plaques du Sia

Jus de fruits

Or pour le cocktail non pétillant pomme framboise de Gargouil (Charroux).

Alexandre Usson cultive ses légumes sur 7 hectares dont 8000m2 de serres.
7 hectares, 6 jours de marché, de la vente en grandes surfaces et en direct
À Ceaux-en-Loudun, Alexandre Usson est seul aux manettes de l'EARL depuis l'été dernier. Rejoint par son épouse qui développe l'…
La troupe presque au complet à l'occasion d'une répétition
Théâtre : les Tri'Thuré jouent "Ferme à Vendre"
La section théâtre du Foyers Loisirs de Thuré monte sur les planches pour 9 représentations dans le Châtelleraudais. Une pièce…
L'annonce de Donald Trump fait une nouvelle fois trembler les producteurs de spiritueux.
Avec ses taxes, Trump menace le marché du cognac

Le message posté le 13 mars par le président américain sur les réseaux sociaux, menaçant d'infliger 200 % de taxation aux vins…

Béatrice Guyonnet est responsable de service Patrimoine Culture à la Communauté de communes Vienne et Gartempe. Ici, sur le site Gallo-romain de Mazamas à Saint-Léomer.
Mazamas pour ouvrir la saison des p'tites balades

Dans le cadre de la convention Villes et pays d'art et d'histoire, la Communauté de communes Vienne et Gartempe propose une…

Publicité