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Les chèvres ne mangent pas dans nos assiettes

Seule une petite partie de protéines végétales consommées par la chèvre peuvent l’être également par l’homme.

Les chèvres valorisent des ressources non valorisables par l’homme.
© CLS

La production laitière fait face à des enjeux sociaux importants, notamment sur la compétition entre l’alimentation animale et l’alimentation humaine. Par exemple, les ruminants sont souvent caractérisés comme inefficients car ils consomment plus de protéines végétales qu’ils ne produisent de protéines animales. Mais la vérité est plus nuancée. En effet, cette approche ne prend pas en compte que les ruminants valorisent des ressources non valorisables par l’homme comme l’herbe et les co-produits.

Une nouvelle approche a été proposée dans le cadre du projet Eradal pour évaluer l’efficience de conversion des protéines végétales par les ruminants, en ne prenant en compte que les aliments réellement en compétition avec l’alimentation humaine.

L’analyse des fermes d’Inosys-réseau d’élevage montre qu’en moyenne, une chèvre consomme en France 6,51 kg de protéines végétales, pour produire un kilo de protéines animales. 86 % de ces protéines ne sont pas consommables par l’homme. Ainsi, une chèvre française consomme en moyenne 890 grammes de protéines végétales en compétition avec l’alimentation humaine pour produire un kilo de protéines animales.

Évidemment, il y a de la variabilité au sein des élevages. Trois leviers principaux permettent d’améliorer ce critère : avoir des animaux qui valorisent un maximum l’herbe (vert ou récolté) pour produire du lait, en limitant les quantités de concentrés consommées (par litre de lait produit) et en favorisant des concentrés en faible compétition avec l’alimentation humaine.

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