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Une Poitevine au gala MMA à l'Arena

Ce samedi, l'Arena du Futuroscope accueille un gala de MMA. Parmi la dizaine de combats programmés, un concerne Laurane Maamar. Originaire de Smarves, la jeune femme de 21 ans pratique aujourd'hui cet art martial en tant que professionnelle.

Une semaine avant le combat, l'heure était à la préparation. Physique, évidemment, mais pas seulement. Un régime riche en protéines et en légumes, aussi, pour descendre en dessous des 48 kg. Laurane Maamar dit également ressentir une certaine excitation. Ce samedi 29 mars, elle combattra l'écossaise Anna-Louise Burns, dans la catégorie Atomes, lors d'un gala de MMA organisé par Hexagone. Une dizaine d'autres combats sont programmés, dont celui qui opposera Wilson Varela à Nicolae Bivol pour décrocher la ceinture des - de 70 kg, ou celui durant lequel le poitevin Axel Nobou rencontrera Joelson Nascimento, dans les - de 77 kg. Laurane Maamar est elle aussi originaire de la Vienne. Ce petit bout de jeune femme de 1m52 est une habituée des arts martiaux. "J'ai commencé par la boxe anglaise, quand j'avais 10 ans". Six ans plus tard, elle s'est orientée vers le MMA. Derrière ce sigle, c'est le terme Mixed Martial Arts qui se cache. "C'est un mélange de toutes les techniques de combat : celles de la lutte, de la boxe, par exemple... Je voulais un sport de combat plus complet". Si la jeune fille a continué ses études, et décroché l'année dernière une licence à Sciences Po à Poitiers, elle pratique désormais le MMA en tant que professionnelle. "Je viens de débuter un master, mais par le Cned". Un choix qu'elle a fait pour pouvoir s'entraîner sans contrainte. Car chaque jour, Laurane Maamar passe en général 3 à 4 heures dans son club, à Poitiers. De la musculation au cardio en passant par le sparring ou les différentes techniques des arts martiaux, c'est avec beaucoup de sérieux qu'elle aborde sa carrière. Après avoir déjà réalisé 2 combats pros (dont un à Cognac en octobre), la jeune femme aborde avec sérénité ce 3e combat. "J'ai confiance en ma préparation" explique-t-elle avant de préciser qu'elle prépare aussi sa stratégie. "On réalise un vrai game plan pour chaque combat. Mais il y a évidemment des facteurs que l'on ne peut pas maîtriser, alors on s'adapte !". Ce samedi, c'est dans une cage (ring entouré de grillage, pour éviter les chutes) et au cœur d'un public de 5 000 personnes qu'elle devra combattre 3 rounds de 5 minutes, entrecoupés de pauses d'une minute. La victoire sera attribuée au combattant qui aura cumulé le plus de points, selon les coups portés. À moins qu'il y ait un KO ou un arrêt du combat par le médecin. "Cela peut paraître violent, mais cela reste un sport, avec des règles. On respecte notre adversaire, et ce n'est absolument pas personnel" conclu la jeune femme.

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