Voirie
3 mètres de largeur maintenus pour le pont d'Irleau
A la suite de la mobilisation des agriculteurs du secteur, une réunion de concertation s'est tenue le 21 janvier pour échanger sur les travaux du pont d'Irleau. Ce dernier restera bien à 3 m de largeur, contre les 2,7 m qui avaient été envisagés.
A la suite de la mobilisation des agriculteurs du secteur, une réunion de concertation s'est tenue le 21 janvier pour échanger sur les travaux du pont d'Irleau. Ce dernier restera bien à 3 m de largeur, contre les 2,7 m qui avaient été envisagés.
Il est des détails qui n'en sont pas. Réduire la largeur d'un pont de 30 cm en est un exemple. Si l'intention de passer le pont d'Irleau, dans le Marais Poitevin, à 2,7 m lors de sa réfection, était louable (éviter aux camions de plus de 16 t d'y passer), elle n'en générait pas moins des impacts très contraignants pour une quinzaine d'agriculteurs riverains.
"Avec 2,7m, nous ne pouvons plus passer avec nos matériels, y compris andaineurs ou broyeurs, résume Guillaume Largeaud, éleveur de Blondes d'Aquitaine à Coulon. Cela nous obligerait à des détours quotidiens de 10 km en moyenne".
Concertation réussie
Le 15 janvier, un collectif d'éleveur manifeste ainsi sa grogne sur le pont. Leur message est entendu et suivi de faits concrets, par une réunion d'échanges avec des élus des communes concernées, les services Routes du Département et deux agriculteurs porte-parole, le 21 janvier. A la clé, une décision du Département qui va dans le sens des demandes des exploitants : la largeur du pont est maintenue à 3 m et, bonus, les deux piliers de béton d'un mètre qui gênaient certaines manoeuvres, sont abaissées à 40 cm. "Nous sommes très contents d'avoir été entendus, et que nos contraintes aient été comprises", se réjouit Guillaume Largeaud.
Les travaux continuent
Le chantier va ainsi pouvoir reprendre, pour sécuriser le pont, à l'aide d'une enveloppe de 400 000€. La signalisation indiquera l'interdiction de son franchissement par des véhicules de plus de 16 t et un dispositif de pesage sera posé sous le pont. Une solution de surveillance par caméra a été proposée mais refusée à ce jour. Elle pourrait de nouveau être défendue dans les mois à venir.