Aller au contenu principal

Viande bovine
Action GMS : les éleveurs de bovins et de porcs se serrent les coudes

Mercredi dernier, les éleveurs du département se sont retrouvés dans plusieurs GMS de Thouars, Bressuire, Parthenay, Niort et Melle pour dénoncer les écarts de prix mais également l’étiquetage.

Stickage des produits dans une GMS de Parthenay.
Stickage des produits dans une GMS de Parthenay.
© DR

Les éleveurs de bovins et de porcs se sont mobilisés la semaine dernière à travers une première opération de sensibilisation auprès des consommateurs. Distribution de tracts, stickage des produits en rayon, l’objectif était double. « Depuis 2006, c’est moins 10% pour le producteur et plus 10% pour le consommateur », ont affirmé les agriculteurs. Ainsi c’est une transparence sur les marges que la profession revendique afin de lever le mystère sur l’écart croissant entre le prix au producteur et le prix au consommateur. Aujourd’hui les éleveurs de bovins travaillent à perte, pour bénéficier d’un prix correct, ils demandent une hausse de 0,60 €/kg de carcasse.

Afin d’échanger sur la situation, les éleveurs ont souhaité rencontrer les responsables de magasin pour expliquer leur démarche mais aussi dans l’espoir, non assouvi, d’obtenir des factures d’achat pour comparer les prix. 

Enfin, cette opération avait également pour objectif de dénoncer l’étiquetage qui induit trop souvent en erreur les consommateurs. Pour la viande porcine, ce sont principalement les grandes marques de salaisonniers qui en ont été la cible ; Herta, Asote, Fleury Michon, Madrange ou encore Bigard. Les éleveurs ont cherché à sensibiliser les consommateurs dans les rayons en leur expliquant que des produits portant la notion « transformé en France » ne précisaient en aucun point le pays d’origine de la viande, les éleveurs demandent un meilleur affichage et une mise en avant des produits français. « Il faut acheter VPF, c’est la seule garantie d’acheter du porc français », ont rappelé les éleveurs de porcs du département présents à Parthenay. 

La profession souhaite poursuivre ses actions de manière croissante afin de faire entendre ses revendications et pour que chacun puisse vivre décemment de sa production. Aussi, mercredi 29 septembre, les aviculteurs et les cuniculteurs avaient rendez-vous au Super U pour manifester à leur tour leur mécontentement.

 


Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Les recrutements concernent notamment des opérateurs de collecte, de juin à fin juillet.
Le recrutement des saisonniers est lancé

Terrena, Océalia et Cérience ont lancé il y a déjà quelques jours leurs opérations recrutement à travers les premières…

Tom et Didi Hawkins ont repris la supérette de Bouresse, ouverte tous les jours, sauf le mardi de 8 h à 13 h et de 15 h 30 à 19 h 30. Le dimanche de 8 h à 12 h.
Ouverture de commerces à Bouresse et Leigné-les-Bois

Lors des vœux des maires de début d'année, leur arrivée était signalée comme des "bonnes nouvelles". Les supérettes de…

Béatrice Guyonnet est responsable de service Patrimoine Culture à la Communauté de communes Vienne et Gartempe. Ici, sur le site Gallo-romain de Mazamas à Saint-Léomer.
Mazamas pour ouvrir la saison des p'tites balades

Dans le cadre de la convention Villes et pays d'art et d'histoire, la Communauté de communes Vienne et Gartempe propose une…

Julien Dupuis, de l'Earl la Mardière, aux côtés de sa génisse Parthenaise ayant remporté le prix de championnat du concours. Elle a été achetée pour la boucherie du Leclerc d'Azay-le-Brûlé.
Concours de boucherie de Saint-Maixent : les ventes en petite forme

Les ventes atones lors de la foire de Saint-Maixent-l'École, le 11 avril, ont confirmé la tendance observée lors des derniers…

Alexis Fromondeau coordonne cette action au sein de Vienne et Gartempe.
30 000 € dépensés en produits locaux
Depuis la mise en œuvre d' "Une alimentation pour tous" dans le territoire de Vienne et Gartempe, près de 30 000 euros de…
Le camion Christelle Berthonneau s'appelle Sereine. Elle va à la porte de ses clientes ou s'arrête sur la place des villages.
Ces services qui viennent à notre porte
Certains commerçants ont décidé d'arpenter les routes de nos campagnes pour amener certains services à la porte de leurs clients.
Publicité