Aller au contenu principal

Adapter la ration de la jument allaitante au pâturage

Au pâturage, lorsque la lactation est synchrone avec la pousse de l'herbe, il n'est pas nécessaire de complémenter la jument suitée. Il faut néanmoins surveiller la qualité et la quantité de l'herbe disponible pour couvrir ses besoins.

La date de poulinage doit correspondre à la disponibilité en herbe pour couvrir au mieux les besoins de la jument et du poulain.
La date de poulinage doit correspondre à la disponibilité en herbe pour couvrir au mieux les besoins de la jument et du poulain.
© F.D’alteroche

Alors que les besoins nutritionnels en cours de gestation augmentent de façon très graduelle et tardive, au dixième et onzième mois, la lactation est l'état physiologique qui demande le plus d'apports nutritionnels. Les besoins de la jument en début de lactation représentent le double de ses besoins d'entretien. Pour assurer une bonne croissance du poulain sans nuire aux capacités de reproduction de la mère, il est important de bien alimenter la jument allaitante.
La production laitière couvre une part importante des besoins de croissance du poulain, qui passe de 10 à 45 % de son poids adulte pendant les six premiers mois de vie. Les besoins du poulain sont à leur maximum vers deux mois, de 2 à 3,5 kg de lait/100 kg de poids vif/jour, soit 10 à 20 litres par jour selon les races. Adapter la complémentation de la ration de la mère en fonction de la date de poulinage et de la disponibilité en herbe permet de couvrir au plus près les besoins de la jument et du poulain.


Ces travaux sont présentés par l'Ifce, l’institut français du cheval et de l’équitation, dans le cadre du programme Équi-pâture. Il a pour ambition de promouvoir des pratiques efficientes pour mieux valoriser l'herbe dans l'alimentation du cheval et pratiquer une vermifugation ciblée. Le programme Equi-pâture 2016-2017 s'appuie sur le suivi de douze exploitations en Normandie, dans le Centre et dans le Limousin. Ces structures volontaires, dites « pilotes », ont été choisies afin d'illustrer la diversité des activités agricoles équines et des spécificités régionales.

Plus d'infos dans le journal Agri 79 du 17 juin 2016

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Pour recevoir ses bacs gris et jaunes, l'habitant de grand Châtellerault doit signaler les caractéristiques de son foyer à la société Contenur.
Déchets : Grand Châtellerault passe aux bacs pucés
La collectivité de Grand Châtellerault opère des changements dans sa stratégie déchets. Des bacs gris et jaunes sont en cours de…
C'est à cet endroit que sera construit le viaduc de la Vienne. 
Déviation de Lussac - Mazerolles: enfin les travaux!
On a souvent évoqué cet aménagement comme l'Arlésienne. Mais cette fois, on y est. Les travaux de la déviation de la RN147, à la…
Capr'Inov 2025 se prépare

C'est sous la grisaille que modèles, photographe et équipe de Capr'Inov se sont retrouvés le 7 novembre…

Reprise de capitaux en bovin viande : les questions à se poser

Avec un tiers des installations, le bovin viande est la production dominante en Deux-Sèvres. Pour les futurs éleveuses et…

Laetitia Plumat, agricultrice à Fouquebrune, devant sa future plantation d'oliviers.
Des oliviers pour se diversifier
Lætitia Plumat a planté 3 000 oliviers sur son exploitation à Fouquebrune et tente ainsi une nouvelle diversification.
La délégation brésilienne a été reçue à Saintes par l'équipe d'enseignants partenaires de cette initiative.
Les jeunes, les acteurs de demain

Le lycée Desclaude a accueilli, à Saintes, une délégation d'enseignants brésiliens, dans le cadre d'un projet alliant les…

Publicité