Salon de l’irrigation
Affluence dans les allées du salon de l’irrigation à Poitiers
Après une année marquée par la sécheresse, les irrigants sont plus que jamais demandeurs de retenues de substitution. Ils l’ont fait savoir lors du salon de l’irrigation au Futuroscope.
Second temps fort de la journée, le salon de l’irrigation en lui-même, qui accueillait une soixantaine d’exposants.
Vendeurs de matériel lié à l’irrigation, banques, assurances, semenciers et autres négoces ou coopératives avaient installé leurs stands à quelques pas de l’amphithéâtre qui accueillait l’assemblée générale de l’Adiv et le débat qui a suivi. Des exposants plus nombreux que lors du premier salon de l’irrigation, organisé il y a trois ans, et qui ont forcément apprécié l’affluence constatée dans les allées. À noter que parmi les visiteurs, outre les agriculteurs de la région, on notait une délégation d’irrigants de l’Isère, intéressés pour organiser le même type d’événement dans leur département. « Notre vocation, c’est aussi de faire grandir ce type de rendez-vous », confirme Laurent Fombeur, animateur de l’Adiv.
Pierre Trouvat, président de la section irrigation de la fnsea79 :
« Actuellement le travail se concentre sur la finalisation du règlement intérieur de la Coop de l’eau, organisme porteur du projet de création de ressources. Des relations importantes sont maintenues avec l’administration notamment sur la déconnexion des plans d’eau et les projets de création surtout dans le nord du département.
Dans la foulée, les derniers intéressés pour intégrer le projet se font connaître.
Sur le secteur de la Sèvre, le dossier des retenues de substitutions est en cours et progresse certes doucement mais sûrement.
Les dossiers retenus pour ces projets de création de ressources continuent d’évoluer, ainsi chaque personne ayant déposé un dossier sera tenue informée de tout changement.
Enfin, le dossier continuera d’avancer en reconvoquant secteur par secteur, les personnes concernées par un projet dans le sud du département. »
Propos recueillis par
CLAIRE BAZILÉ