Agrivoltaïsme : le ministre expose les contours de la doctrine française
Le 4 janvier, Julien Denormandie a exposé les contours de ce que devrait être la doctrine française en matière d’agrivoltaïsme devant les sénateurs. Élément novateur annoncé par le ministre : il faudra amender le droit de l’urbanisme.
Le 4 janvier, Julien Denormandie a exposé les contours de ce que devrait être la doctrine française en matière d’agrivoltaïsme devant les sénateurs. Élément novateur annoncé par le ministre : il faudra amender le droit de l’urbanisme.
Intervenant le 4 janvier au Sénat à l’occasion de l’adoption d’une résolution des sénateurs visant à lever les freins à l’agrivoltaïsme, le ministre de l’agriculture Julien Denormandie a évoqué les grandes lignes de ce que devrait être la doctrine gouvernementale sur le sujet. L’agrivoltaïsme repose sur la notion de synergie entre la performance agricole et la production d’électricité, a-t-il affirmé à maintes reprises. La production d’énergie « doit rendre un service à l’activité agricole et ne pas s’y substituer », a-t-il insisté.
Un premier principe à respecter pour qu’une installation puisse prétendre être considérée comme agrivoltaïque est qu’elle soit réalisée sur des surfaces déjà artificialisées et que l’activité agricole soit « significative », et cela dans la durée.