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Antoine Proust exposera sa motivation à Paris
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Antoine Proust, éleveur à Chanteloup, présentera pour la troisième année consécutive des animaux à Paris. Président du syndicat ovin des Deux-Sèvres depuis quelques mois, il profitera de son passage au salon pour promouvoir sa filière de production.
La SCEA Proust compte 1600m2 de bâtiment dédiés à la production de volailles de chair, 200 brebis et 30 ha de terre dont 15 ha de céréales.
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C. P.
Dans quelques jours le vétérinaire passera sur l’exploitation située à Chanteloup. Les trois animaux inscrits par Antoine Proust au Concours général agricole à Paris devraient recevoir leur certificat sanitaire. Le 22 février, les deux mâles adultes et le jeune mâle reproducteur de race rouge de l’Ouest choisis avec attention par l’agriculteur du Bocage, prendront le chemin de la capitale. Le 26 février ils défileront sur le ring ovin. Un événement auquel participe le sélectionneur pour la troisième année. « En 2011, année de mon premier passage au SIA, je visais les plaques. » Dix ans après son installation le chef d’entreprise abattait la carte de la génétique. Pour espérer gagner la partie, la reconnaissance était nécessaire. « En 2001, l’exploitation ne comptait que 60 brebis. »
Déterminé à renforcer le poids de cet atelier dans l’économie de la ferme qui compte également un atelier avicole, Antoine Proust a d’abord travaillé à l’accroissement du cheptel et au développement de la valeur génétique des animaux.
« Aujourd’hui encore, 80% de la marge provient de l’élevage de volailles de chair. » Alors que pour le gestionnaire le bon rapport serait 60/40. « Pour l’atteindre, il faut que le troupeau grandisse. Mon cheptel doit passer de 200 à 250 voire 300 brebis. Je veux également remettre de la viande dans ma souche et continuer d’améliorer les qualités maternelles. » La valeur ajoutée liée à la vente de reproducteurs aidera sans conteste l’exploitant à atteindre son objectif. La qualité génétique des animaux contribuera à l’amélioration des critères technico-économiques et donc à la rentabilité de l’atelier.
Avec 20 à 25 béliers vendus chaque année à la reproduction, la renommée de l’élevage d’Antoine Proust s’accroît. « Le salon de l’agriculture reste un lieu de promotion important », juge le sélectionneur. Sur place ou sur Internet après l’événement, les éleveurs s’intéressent aux prestations des exposants.
Président du syndicat départemental ovin et représentant de la race rouge de l’Ouest au sein de l’organisme de sélection Géode, cette année, Antoine Proust se consacrera également à la promotion de la race qui est la sienne et à celle de l’élevage ovin des Deux-Sèvres. « Je crois en l’avenir de cette production. Aujourd’hui encore, dans les élevages, les marges de progrès sont énormes. L’autonomie alimentaire est une voie à explorer pour maîtriser les coûts de production. Le contrôle de croissance est un outil efficace. Utiliser dans les élevages de production de viande, il accompagnera les producteurs dans l’amélioration de leurs résultats technico-économiques. L’idée que le produit viande n’est pas le seul élément de la rémunération de l’éleveur fait son chemin. »
Les Deux-Sévriens à Paris
Comme chaque année, les éleveurs du département se mobilisent à l’occasion du salon de l’agriculture. 17 exploitations présenteront des animaux du 23 février au 3 mars.
La race charolaise sera représentée par le Gaec Bonnet de Largeasse (1 mâle).
Race bovine parthenaise : Gaec Goudeau, Verruyes (3 animaux) ; Gaec Les Sapins, La Chapelle- Bertrand (1 animal) ; Earl Babin, Le Beugnon (1 animal) ; Gaec Delion, La Peyratte (1 animal) ; Etienne Passebon, Verruyes (1 animal) ; Earl Bonneau, Fomperron (1 animal) ; Gaec Christal, Souvigné (1 animal) ; Gaec Rossard, Verruyes (1 animal) ; Earl Marc, Le Busseau (1 animal).
Race ovine rouge de l’Ouest : Bernadette Talon, Nueil-les-Aubiers (1 animal) ; Antoine Proust, Chanteloup (2 animaux) ; Gaec Bailly, Nueil-les-Aubiers (2 animaux).
Race ovine mouton vendéen : Scea Boyer Père et Fils, Pougne- Herisson (5 animaux) ; Céline Clément, Vasles (7 animaux) ; Anita Roy, Mauzé-Thouarsais (4 animaux) ; Eplefpa, Melle (6 animaux).
Déterminé à renforcer le poids de cet atelier dans l’économie de la ferme qui compte également un atelier avicole, Antoine Proust a d’abord travaillé à l’accroissement du cheptel et au développement de la valeur génétique des animaux.
« Aujourd’hui encore, 80% de la marge provient de l’élevage de volailles de chair. » Alors que pour le gestionnaire le bon rapport serait 60/40. « Pour l’atteindre, il faut que le troupeau grandisse. Mon cheptel doit passer de 200 à 250 voire 300 brebis. Je veux également remettre de la viande dans ma souche et continuer d’améliorer les qualités maternelles. » La valeur ajoutée liée à la vente de reproducteurs aidera sans conteste l’exploitant à atteindre son objectif. La qualité génétique des animaux contribuera à l’amélioration des critères technico-économiques et donc à la rentabilité de l’atelier.
Avec 20 à 25 béliers vendus chaque année à la reproduction, la renommée de l’élevage d’Antoine Proust s’accroît. « Le salon de l’agriculture reste un lieu de promotion important », juge le sélectionneur. Sur place ou sur Internet après l’événement, les éleveurs s’intéressent aux prestations des exposants.
Président du syndicat départemental ovin et représentant de la race rouge de l’Ouest au sein de l’organisme de sélection Géode, cette année, Antoine Proust se consacrera également à la promotion de la race qui est la sienne et à celle de l’élevage ovin des Deux-Sèvres. « Je crois en l’avenir de cette production. Aujourd’hui encore, dans les élevages, les marges de progrès sont énormes. L’autonomie alimentaire est une voie à explorer pour maîtriser les coûts de production. Le contrôle de croissance est un outil efficace. Utiliser dans les élevages de production de viande, il accompagnera les producteurs dans l’amélioration de leurs résultats technico-économiques. L’idée que le produit viande n’est pas le seul élément de la rémunération de l’éleveur fait son chemin. »
Les Deux-Sévriens à Paris
Comme chaque année, les éleveurs du département se mobilisent à l’occasion du salon de l’agriculture. 17 exploitations présenteront des animaux du 23 février au 3 mars.
La race charolaise sera représentée par le Gaec Bonnet de Largeasse (1 mâle).
Race bovine parthenaise : Gaec Goudeau, Verruyes (3 animaux) ; Gaec Les Sapins, La Chapelle- Bertrand (1 animal) ; Earl Babin, Le Beugnon (1 animal) ; Gaec Delion, La Peyratte (1 animal) ; Etienne Passebon, Verruyes (1 animal) ; Earl Bonneau, Fomperron (1 animal) ; Gaec Christal, Souvigné (1 animal) ; Gaec Rossard, Verruyes (1 animal) ; Earl Marc, Le Busseau (1 animal).
Race ovine rouge de l’Ouest : Bernadette Talon, Nueil-les-Aubiers (1 animal) ; Antoine Proust, Chanteloup (2 animaux) ; Gaec Bailly, Nueil-les-Aubiers (2 animaux).
Race ovine mouton vendéen : Scea Boyer Père et Fils, Pougne- Herisson (5 animaux) ; Céline Clément, Vasles (7 animaux) ; Anita Roy, Mauzé-Thouarsais (4 animaux) ; Eplefpa, Melle (6 animaux).