Sécurité
Armes : L'opération de collecte est lancée
Dans le cadre d'une opération nationale d'abandon simplifié des armes, il est possible de déposer, du 25 novembre au 2 décembre, ses armes dans un armodrome. La Charente-Maritime en compte trois, à Rochefort, Jonzac et St-Jean-d'Angély.
Dans le cadre d'une opération nationale d'abandon simplifié des armes, il est possible de déposer, du 25 novembre au 2 décembre, ses armes dans un armodrome. La Charente-Maritime en compte trois, à Rochefort, Jonzac et St-Jean-d'Angély.
Avec plus de deux millions d’armes qui seraient détenues sans titre, le ministère de l’Intérieur organise, du 25 novembre au 2 décembre une opération nationale d’abandon simplifié d’armes, pilotée par le Service central des armes et explosifs (SCEA). Autrement dit, si l’on ne veut plus garder des armes à la maison dont on ne sait plus quoi faire, il suffit de les déposer dans un armodrome.
« Ces armes proviennent souvent d’un héritage, ou bien sont trouvées au fond d’un grenier », explique Estelle Leprêtre, sous-préfète de Jonzac qui pilote pour le préfet la mise en œuvre du dispositif en Charente-Maritime.
Sur le territoire du département, trois armodromes sont déployés : le commissariat de Rochefort, les gendarmeries de Jonzac et de Saint-Jean-d’Angély de 9 h à 17 h, y compris le week-end. « Nous avons essayé de couvrir le département, en allant dans des secteurs où l’on a beaucoup de chasseurs. Souvent, les armes se transmettent de génération en génération et certains veulent s’en débarrasser. Si une personne de Saint-Aigulin ne veut pas aller jusqu’à Jonzac pour déposer une arme, elle peut tout à fait se rendre dans un autre département. » Les particuliers pourront se dessaisir, sans formalités administratives, des armes et des munitions auprès des policiers et gendarmes présents sur les sites dédiés.
En venant dans un armodrome, deux possibilités : soit on dépose son arme, soit on veut la garder car elle a une valeur sentimentale, financière. À ce moment-là, la personne peut se faire aider pour créer un compte SIA (système d’information sur les armes).
Pour ceux qui possèdent des obus, des engins de guerre, la procédure est différente. Une ligne téléphonique est dédiée (1). « Il ne faut surtout pas venir avec à l’armodrome. Un service de déminage viendra à domicile les chercher », prévient la sous-préfète. Cette ligne téléphonique est aussi disponible pour les personnes à mobilité réduite ou sans moyen de transport.
Depuis le 1er janvier 2022 en Charente-Maritime, 220 armes ont été abandonnées en zone de police et environ 400 en gendarmerie.
(1) 07.87.92.87.47. - mail : pref-17-sia@charente-maritime.gouv.fr