Prévention incendie
Attention à la surchauffe des bottes de foin
Le stockage du foin relève d’un art délicat, où le maître mot est la surveillance. Chaque année, les Deux-Sèvres comptent leur lot d’autoinflammation de bottes, phénomène qui peut générer ensuite l’embrasement de hangars et autres bâtiments.
Pour éviter les drames, il convient de veiller à ce que le foin soit bien sec avant de le rentrer : le presser après 24 à 48h sans pluie ou après passage en séchoir, laisser les bottes plus longtemps dehors en cas de pluie et ne les rentrer que si leur température interne ne dépasse pas 35°C.
« Certaines espèces sèchent plus vite que d’autres, comme la luzerne, prévient Daniel Colin, responsable matériel à la chambre d’agriculture des Deux-Sèvres. Avec les fauches précoces au printemps, il faut se méfier. Un ray gras qui paraît sec ne l’est pas forcément. De l’humidité est conservée sur les tiges et les nœuds ».