Maladie des blés
Avec le retour des pluies, évaluer le risque de fusariose des épis
Pour les semis d’octobre, les floraisons ont débuté la semaine dernière. Une pluviométrie abondante sur cette période est un facteur de risque de fusarioses des épis, pouvant inciter à intervenir dans les situations les plus à risque.
Pour les semis d’octobre, les floraisons ont débuté la semaine dernière. Une pluviométrie abondante sur cette période est un facteur de risque de fusarioses des épis, pouvant inciter à intervenir dans les situations les plus à risque.
Pour rappel, le climat joue un rôle prépondérant dans le cycle du champignon des Fusarium avec de grandes phases : de la maturation des spores à la production de toxines par le champignon, en passant par le développement sur l’épi.
• Ainsi, de la pluie et/ou des hygrométries saturantes à partir de la fin de la montaison - associées à des températures supérieures à 10°C - favorisent la maturation des périthèces sur les résidus de culture, et par conséquent l’émission d’ascospores transportées par le vent vers les épis. Ces conditions étaient peu propices cette année.
• Ensuite, des humidités relatives de l’air élevées permettent la contamination de l’épi. Lors de la floraison des blés, les pièces florales s’entrouvrent, libérant le pollen : c’est le stade le plus sensible de la céréale.