Santé
Avortements : déclarer, une priorité pour lutter
Les avortements comptent parmi les troubles de santé les plus fréquents et les plus pénalisants économiquement dans les exploitations
Les avortements comptent parmi les troubles de santé les plus fréquents et les plus pénalisants économiquement dans les exploitations
Historiquement motivée par la lutte contre la brucellose dont c’est le signe majeur, la déclaration de l’avortement chez les bovins ainsi que de tout épisode abortif chez les petits ruminants (au moins trois avortements sur une période de sept jours) est obligatoire.
Celle-ci déclenche la prise en charge par l’État d’une visite du vétérinaire sanitaire de l’élevage et de prélèvements. Cette déclaration est hélas négligée, notamment parce que la France est indemne de brucellose. Or certains agents infectieux abortifs sont contagieux et à fort potentiel de propagation.