Vaches laitières
Base de la ration, l’ensilage de maïs doit être de qualité
Vaches laitières
Alicoop met l’accent sur le maïs ensilage. En Deux-Sèvres cet aliment est à la base de nombreuses rations. Du choix de la variété à la réalisation du tas d’ensilage, les éleveurs doivent savoir que la production laitière dépendra de la qualité de l’aliment.
L’objet de ces journées était de rappeler aux éleveurs l’importance de chaque étape dans la production du maïs ensilage.
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C. P.
L’ensilage est l’aliment de base de la majorité des troupeaux laitiers de la région. « Constitué à la fois de fibres valorisables par les ruminants et d’amidon, l’atout numéro un du maïs est d’être riche en énergie », rappelaient les équipes mobilisées vendredi 8 mars pour les journées techniques coorganisées par Alicoop, la société Lallemand et Semences LG.
Après une étape dans la Vienne jeudi 7 mars, c’est au Gaec Le Cesbron, à Vaux, commune d’Adilly, que les partenaires ont fait escale en Deux-Sèvres. « Nous avons accueilli quelque 120 personnes sur deux jours », comptabilise Sévrine Brunet, d’Alicoop. L’objet de ces journées était de rappeler aux éleveurs l’importance de chaque étape dans la production du maïs ensilage. Le choix de la variété, la mise en place de la culture, l’itinéraire technique, la récolte, la réalisation et la fermeture du tas vont avoir une influence sur le résultat. Meilleur il sera, moins coûteuse sera la ration. A chaque intervention l’agriculteur doit penser à ce qu’il va avoir sous la bâche. Un bon maïs sur pied doit être récolté et stocké correctement pour garder toutes ses qualités. Coupé à un taux de matière sèche qui se situe autour de 32%, il devra être haché avec un minimum (- de 1%) de grosses particules et un maximum de particules de 10 mm (autour de 90%). « Il est recommandé d’anticiper le travail. Un matériel qui récolte trop vite bouscule les hommes sur le silo. Pour éviter les pertes il est nécessaire de tasser, et tasser encore pour éviter les bulles d’air qui altèrent la qualité finale », alerte Séverine Brunet. Dès la fin du chantier le silo sera fermé et le restera au minimum trois semaines. Pour piloter la ration hivernale, il est essentiel de procéder à l’analyse de l’aliment. « Nous animons cet après-midi un atelier bousologie. Selon les quantités de grains et de fibres contenus dans les matières, selon l’état de la vache, l’éleveur peut savoir si la vache, en lait, valorise bien ou non l’alimentation qui lui est distribuée. »
Ces journées consacrées à l’alimentation du troupeau en production ont été l’occasion pour Alicoop de présenter son nouveau produit pour les vaches taries. « Leur nombre est souvent inférieur à 10 dans les troupeaux. Ce qui rend les choses difficiles pour les éleveurs. Même si ces derniers sont convaincus que la production se prépare pendant cette période, ils ont du mal à adapter un régime alimentaire à l’enjeu », constate la docteure en nutrition animale, employée par Alicoop. Séverine Brunet propose donc une ration sécurisée et pratique pour ces animaux. « Isolées, ces futures mères reçoivent 22 kilos de Verdi Ball Tarie par jour pendant les trois semaines qui précèdent le terme. Durant cette période, cette alimentation développe les capacités d’ingestion et prépare la flore à la ration vache laitière à base de maïs ensilage qui sera distribuée par la suite. » Outre la qualité du produit, Alicoop promeut la sécurité et la tranquillité d’esprit. « Les troupeaux grossissent ne laissant plus de place à l’à-peu-près. Cette solution performante permet tout en maîtrisant les risques de s’assurer une mise en place optimale et rapide de la production laitière après vêlage », confirme l’intervenante appelant chacun à poser les chiffres pour évaluer la rentabilité de l’investissement.
Focus
La ration Verdi Tarie : 22 kg par jour pendant trois semaines, soit une ingestion de 13,7 kg de matière sèche par jour. 10,66 UF (total apport/jour), 13,2 g de MAT, 47,2 NDF et 21,4 Baca (Bilan alimentaire cations-anions).
Après une étape dans la Vienne jeudi 7 mars, c’est au Gaec Le Cesbron, à Vaux, commune d’Adilly, que les partenaires ont fait escale en Deux-Sèvres. « Nous avons accueilli quelque 120 personnes sur deux jours », comptabilise Sévrine Brunet, d’Alicoop. L’objet de ces journées était de rappeler aux éleveurs l’importance de chaque étape dans la production du maïs ensilage. Le choix de la variété, la mise en place de la culture, l’itinéraire technique, la récolte, la réalisation et la fermeture du tas vont avoir une influence sur le résultat. Meilleur il sera, moins coûteuse sera la ration. A chaque intervention l’agriculteur doit penser à ce qu’il va avoir sous la bâche. Un bon maïs sur pied doit être récolté et stocké correctement pour garder toutes ses qualités. Coupé à un taux de matière sèche qui se situe autour de 32%, il devra être haché avec un minimum (- de 1%) de grosses particules et un maximum de particules de 10 mm (autour de 90%). « Il est recommandé d’anticiper le travail. Un matériel qui récolte trop vite bouscule les hommes sur le silo. Pour éviter les pertes il est nécessaire de tasser, et tasser encore pour éviter les bulles d’air qui altèrent la qualité finale », alerte Séverine Brunet. Dès la fin du chantier le silo sera fermé et le restera au minimum trois semaines. Pour piloter la ration hivernale, il est essentiel de procéder à l’analyse de l’aliment. « Nous animons cet après-midi un atelier bousologie. Selon les quantités de grains et de fibres contenus dans les matières, selon l’état de la vache, l’éleveur peut savoir si la vache, en lait, valorise bien ou non l’alimentation qui lui est distribuée. »
Ces journées consacrées à l’alimentation du troupeau en production ont été l’occasion pour Alicoop de présenter son nouveau produit pour les vaches taries. « Leur nombre est souvent inférieur à 10 dans les troupeaux. Ce qui rend les choses difficiles pour les éleveurs. Même si ces derniers sont convaincus que la production se prépare pendant cette période, ils ont du mal à adapter un régime alimentaire à l’enjeu », constate la docteure en nutrition animale, employée par Alicoop. Séverine Brunet propose donc une ration sécurisée et pratique pour ces animaux. « Isolées, ces futures mères reçoivent 22 kilos de Verdi Ball Tarie par jour pendant les trois semaines qui précèdent le terme. Durant cette période, cette alimentation développe les capacités d’ingestion et prépare la flore à la ration vache laitière à base de maïs ensilage qui sera distribuée par la suite. » Outre la qualité du produit, Alicoop promeut la sécurité et la tranquillité d’esprit. « Les troupeaux grossissent ne laissant plus de place à l’à-peu-près. Cette solution performante permet tout en maîtrisant les risques de s’assurer une mise en place optimale et rapide de la production laitière après vêlage », confirme l’intervenante appelant chacun à poser les chiffres pour évaluer la rentabilité de l’investissement.
Focus
La ration Verdi Tarie : 22 kg par jour pendant trois semaines, soit une ingestion de 13,7 kg de matière sèche par jour. 10,66 UF (total apport/jour), 13,2 g de MAT, 47,2 NDF et 21,4 Baca (Bilan alimentaire cations-anions).