Betterave: l’Anses identifie 22 alternatives aux néonicotinoïdes
L’Anses a identifié 22 solutions, dont quatre «immédiatement utilisables», comme alternatives aux néonicotinoïdes pour lutter contre les pucerons et la maladie de la jaunisse chez la betterave sucrière, a-t-elle annoncé le 2 juin.
En étudiant les publications scientifiques, l’agence a repéré «quatre solutions à court terme»: deux phytos conventionnels (de la famille des pyridines-carboxamides et de celle des kétoénoles), deux méthodes culturales à partir du paillage, pour l’une, de la fertilisation organique, pour l’autre.
18 autres méthodes ou produits alternatifs aux néonicotinoïdes devraient être disponibles «dans un délai de deux à trois ans», d’après le rapport. Ces autres moyens de lutte comprennent des phytos de synthèse et d’origine naturelle, des microorganismes, des insectes prédateurs ou parasitoïdes des pucerons, des huiles végétales ou minérales, des stimulateurs de défenses des plantes, la sélection de variétés de betteraves résistantes, et des méthodes culturales reposant sur des associations végétales.
«Ces solutions alternatives, qui présentent des efficacités correctes mais insuffisantes en utilisation seule, nécessiteront une approche de lutte intégrée».