Culture
Blé dur : une conduite exigeante pour garantir le débouché
Les exigences du marché étant élevées, la conduite du blé dur ne s’improvise pas. L’alimentation humaine étant le seul débouché, les producteurs doivent viser 14%
de protéines. L’apport d’azote tardif doit être bien calibré.
Les exigences du marché étant élevées, la conduite du blé dur ne s’improvise pas. L’alimentation humaine étant le seul débouché, les producteurs doivent viser 14%
de protéines. L’apport d’azote tardif doit être bien calibré.
Avec les difficultés d’implantation de céréales à l’automne dernier, la surface de blé dur implantée en sortie d’hiver est importante. Bien souvent les semis ont été tardifs. Le blé dur est une espèce exigeante en qualité, son seul débouché est l’alimentation humaine (pâtes, semoule…). Il est impératif de soigner sa conduite pour obtenir une qualité compatible avec les exigences du marché.
Fertilisation azotée : viser 14 % de protéines
Pour assurer à la fois une qualité technologique satisfaisante et limiter le risque de mitadinage, le blé dur doit atteindre une teneur en protéines d’au moins 13,5 à 14 %. Cet objectif exigeant ne peut être atteint qu’en respectant a minima les points suivants :
- toutes les variétés n’ayant pas la même aptitude à « produire » des protéines, il est nécessaire d’ajuster la fertilisation en prenant en compte leur besoin spécifique qui peut varier de 3,5 à 4,1 unités/quintal ;